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Metz-Lyon : Metz a manqué de lucidité

Nouveau match nul des messins ce soir contre l'Olympique Lyonnais, les deux équipes se sont séparés sur un score vierge.
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Metz a retrouvé face à des Lyonnais qui ne se sont inclinés à l'extérieur qu'une
seule fois cette saison, une bonne assise défensive (elle n'a pris que deux
buts en trois matchs), un milieu entreprenant avec le retour des "petits jeunes",
Grégory Proment et Gunter Van Handenoven, mais comme le soulignait Joël Muller
à l'issue de la rencontre, "l'attaque a une nouvelle fois manqué de percussion"
et "le geste juste ou la passe juste ont fait défaut".

Sans se voiler la face, l'entraîneur grenat "retient les bonnes parties face
à Auxerre et face à Lyon", répète que "la situation reste difficile", et note
que "cette équipe jeune a montré que les jeunes se sentent concernés".

En effet Sylvain Marchal, Gunter Van Handenoven , Grégory Proment ont plus
que répondu présents malgré l'enjeu de ce soir et la pression qui entourait
ce match. Ils ont réalisé de l'avis de leur coach un "gros match", des "petits
signes intéressants" comme le souligne le capitaine Sylvain Kastendeuch sorti
en cours de partie en raison d'une béquille.

Volontaires, solidaires et enthousiastes, les grenats se sont livrés "sans
tricher", le public de Saint Symphorien l'a bien senti et les a soutenus sans
faille. Malgré ce manque de réalisme devant le but, toujours selon le coach
grenat, Jonathan Jager et Éric Hassli découvrent les limites du football de
haut niveau mais "gardent l'esprit de combativité".

L'arbitrage (même s'il n'est pas question de se cacher derrière les carences
offensives de l'équipe ce soir) a été délicat pour les messins; chose suffisamment
rare pour être soulignée : Sylvain Kastendeuch s'est plaint auprès de l'arbitre
Monsieur Coué "qui avait perdu les pédales, car pris dans un engrenage" , (des
cartons distribués à sens unique, des fautes flagrantes identiques non sifflées
contre les Lyonnais), mais cela a, note le capitaine grenat "animé les messins
d'un sentiment de révolte".

Ainsi Gérald Baticle ceinturé dans la surface aurait mérité un bien meilleur
sort. Mais la baraka était aussi avec Faryd Mondragon en grande forme une nouvelle
fois ce soir, et suppléé par ses poteaux à deux reprises.

3 rencontres en une semaine, le programme est lourd pour les messins, ils ont
livré un match de référence au niveau défensif, il reste à en réaliser au niveau
offensif.

Au vu des derniers matchs (depuis la seconde période contre Toulouse), on peut
sans mentir affirmer que le classement n'est pas à la hauteur de l'équipe messine
, une nouvelle fois non récompensée de ses efforts. Il n'y a pas "le feu à la
maison", le salut viendra du travail, de l'esprit de groupe qui les anime.

Avec leurs armes et leur coeur, et le "petit plus" Moreno qui devrait rejoindre
ses futurs coéquipiers très prochainement des jours meilleurs leur souriront.

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