Trois questions à Elie Baup

Si Bordeaux échoue samedi à Metz dans sa qualification en Ligue des Champions
serait-ce une grosse déception par rapport à vos objectifs du début de saison
?



Elie Baup : On verra, il ne faut parler avant
d'avoir fait. C'est comme la vie, il faut faire les choses quand c'est le moment
opportun. Pour le moment, nous espérons remporter ce match. Il n'y a pas de raison
qu'on ne le gagne pas et malgré tout nous avons atteint nos objectifs du début
de saison qui est comme d'habitude d'être européen. Pour la cinquième année consécutive,
Bordeaux est en UEFA alors nous espérons faire mieux en se qualifiant pour une
Ligue des Champions. Ce n'était pas évident de tenir ses objectifs vu les autres
grands clubs qui ont du mal à faire dans la continuité. Cette continuité est une
marque de qualité.



Comment comptez vous manœuvrer samedi face à une équipe qui n'a plus rien à
craindre ni à espérer ?



Elie Baup : Si nous regardons ce qu'il se
passe aujourd'hui hors du terrain, il y a encore des indécisions concernant des
points pour Toulouse qui pourraient menacer Marseille et Metz. Je pense que Metz,
avec une dernière ovation pour Kastendeuch, aura à coeur de finir par un bon résultat
devant ses supporters. Ce n'est pas le match le plus facile qui nous attend.



Quel regard portez-vous sur la carrière de Sylvain Kastendeuch que vous avez
entraîné à Saint-Etienne ?



Elie Baup : J'ai entraîné Sylvain pendant deux
saisons. C'est quelqu'un avec qui j'ai très bien communiqué. Il y a toujours un
retour de sa part qu'il faut savoir retenir. C'est qu'un entraîneur dirige, manoeuvre,
manage mais il faut être à l'écoute parfois de certains joueurs qui vous amènent
quelque chose, Sylvain Kastendeuch fait partie de ces joueurs-là.