Luis Delgado, qui vient d’atterrir sur les bords de
la Moselle, n’a jamais joué en Europe. Mais qu’on ne s’y
trompe pas, le garçon possède tout de même une carte de
visite bien remplie. Son club, le « Petro Atlético* » de Luanda,
a onze titres de champion d’Angola au palmarès,
dont trois ont été conquis avec le néo-Messin. Sur la scène
continentale, le club n’est pas en reste, son plus beau forfait restant
une participation à la finale de la Coupe d’Afrique des clubs,
malheureusement perdue face à l’Espérance Tunis. La carrière
de Delgado est par ailleurs étroitement liée à la sélection
angolaise, qu’il fréquente depuis ses premiers jours de footballeur.
Après avoir évolué dans chacune des catégories d’âge,
il a rejoint l’équipe A avec laquelle il a notamment participé
à la CAN et bien sûr, à la Coupe du Monde. Une compétition
sans laquelle ce tableau de chasse 100% africain n’aurait peut-être
pas suffi à susciter l’intérêt en Europe. Avant de
vivre cette aventure, un club turc avait tenté de s’attacher ses
services, sans parvenir à s’entendre avec Luanda. Après,
un club argentin s’était manifesté mais Delgado n’avait
pas donné suite, préférant respecter l’ «
accord de principe » qu’il avait passé avec le FC Metz.
Le mondial, donc. Peut-être le point de départ d’une nouvelle
carrière pour ce défenseur de 26 ans. Une
défaite (1-0) face au Portugal, deux nuls (0-0 et 1-1) face au Mexique
puis face à l’Iran ; et un soulèvement national emprunt
d’une grande fierté. « Cela a provoqué beaucoup
d’euphorie au pays, raconte Delgado. Aussi bien auprès
de la population que des hommes politiques, l’impact a été
important. Les Angolais ont été très fiers de leurs joueurs
et nous ont réservé un bel accueil. Ils espèrent que la
sélection conservera l’état d’esprit qu’elle
a démontré. De notre côté, nous sommes satisfaits
des prestations que nous avons effectuées même si nous aurions
pu aller plus loin dans la compétition. Il nous a sans doute manqué
l’expérience des grands rendez-vous, surtout contre des équipes
comme le Mexique ou le Portugal, qui sont déjà de grandes sélections.
Mais nous nous sommes rendus compte que nous avions un certain potentiel. Rien
que lorsque nous avions joué contre l’Argentine (0-2) en match de
préparation. Il y avait la défaite, certes, mais aussi l’impression
que nous pouvions réaliser quelque chose. »
Après les enceintes colorées de Cologne, Hanovre et Leipzig ;
le mondialiste va retrouver des atmosphères bien plus confidentielles
en Ligue 2. Lui qui n’a jamais évolué sous d’autres
cieux que ceux de son pays natal aborde avec sérénité le
changement culturel et footballistique. Père de trois enfants, Delgado
semble avoir la maturité nécessaire à encaisser ce bouleversement.
« En ce moment, je me sens bien et j’aborde ce changement tranquillement.
C’est une bonne expérience à vivre. Metz est un club très
traditionnel en France, qui a une bonne image. Pour moi, c’est un bon
endroit pour passer une étape. » Défenseur axial de
prédilection, Delgado peut occuper également le côté
gauche. Avec cette nouvelle recrue, la ligne défensive du FC Metz est
désormais complète. Il reste aux dirigeants messins à mettre
la main sur un attaquant supplémentaire. Le profil recherché est
un celui d’un joueur dit « de fixation ».
la Moselle, n’a jamais joué en Europe. Mais qu’on ne s’y
trompe pas, le garçon possède tout de même une carte de
visite bien remplie. Son club, le « Petro Atlético* » de Luanda,
a onze titres de champion d’Angola au palmarès,
dont trois ont été conquis avec le néo-Messin. Sur la scène
continentale, le club n’est pas en reste, son plus beau forfait restant
une participation à la finale de la Coupe d’Afrique des clubs,
malheureusement perdue face à l’Espérance Tunis. La carrière
de Delgado est par ailleurs étroitement liée à la sélection
angolaise, qu’il fréquente depuis ses premiers jours de footballeur.
Après avoir évolué dans chacune des catégories d’âge,
il a rejoint l’équipe A avec laquelle il a notamment participé
à la CAN et bien sûr, à la Coupe du Monde. Une compétition
sans laquelle ce tableau de chasse 100% africain n’aurait peut-être
pas suffi à susciter l’intérêt en Europe. Avant de
vivre cette aventure, un club turc avait tenté de s’attacher ses
services, sans parvenir à s’entendre avec Luanda. Après,
un club argentin s’était manifesté mais Delgado n’avait
pas donné suite, préférant respecter l’ «
accord de principe » qu’il avait passé avec le FC Metz.
Le mondial, donc. Peut-être le point de départ d’une nouvelle
carrière pour ce défenseur de 26 ans. Une
défaite (1-0) face au Portugal, deux nuls (0-0 et 1-1) face au Mexique
puis face à l’Iran ; et un soulèvement national emprunt
d’une grande fierté. « Cela a provoqué beaucoup
d’euphorie au pays, raconte Delgado. Aussi bien auprès
de la population que des hommes politiques, l’impact a été
important. Les Angolais ont été très fiers de leurs joueurs
et nous ont réservé un bel accueil. Ils espèrent que la
sélection conservera l’état d’esprit qu’elle
a démontré. De notre côté, nous sommes satisfaits
des prestations que nous avons effectuées même si nous aurions
pu aller plus loin dans la compétition. Il nous a sans doute manqué
l’expérience des grands rendez-vous, surtout contre des équipes
comme le Mexique ou le Portugal, qui sont déjà de grandes sélections.
Mais nous nous sommes rendus compte que nous avions un certain potentiel. Rien
que lorsque nous avions joué contre l’Argentine (0-2) en match de
préparation. Il y avait la défaite, certes, mais aussi l’impression
que nous pouvions réaliser quelque chose. »
Après les enceintes colorées de Cologne, Hanovre et Leipzig ;
le mondialiste va retrouver des atmosphères bien plus confidentielles
en Ligue 2. Lui qui n’a jamais évolué sous d’autres
cieux que ceux de son pays natal aborde avec sérénité le
changement culturel et footballistique. Père de trois enfants, Delgado
semble avoir la maturité nécessaire à encaisser ce bouleversement.
« En ce moment, je me sens bien et j’aborde ce changement tranquillement.
C’est une bonne expérience à vivre. Metz est un club très
traditionnel en France, qui a une bonne image. Pour moi, c’est un bon
endroit pour passer une étape. » Défenseur axial de
prédilection, Delgado peut occuper également le côté
gauche. Avec cette nouvelle recrue, la ligne défensive du FC Metz est
désormais complète. Il reste aux dirigeants messins à mettre
la main sur un attaquant supplémentaire. Le profil recherché est
un celui d’un joueur dit « de fixation ».
Luis Delgado en bref
Né le 1er novembre 1979 à Lobito
1m78 pour 78kg
Défenseur central au côté gauche
International angolais
Gaucher
* Le club appartient à une compagnie pétrolière, d'où son nom.