Metz - Clermont, je réserve ma place

Metz a coulé à pic

Quatrième défaite d'affilée pour le FC Metz samedi soir face à Bastia et voilà les grenats en position de premiers relégables. Inquiétant avant le déplacement à Guingamp. S'il n'y pas encore le feu à la maison messine, l'heure est grave.
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Saint-Symphorien a connu samedi soir une bronca comme il n'en avait pas vécu depuis le triste automne de l'an dernier et qui aura connu son épilogue en décembre avec l'éviction de Joël Muller. Oubliée la communion passée avec "son" équipe, heureux auteur d'une opération sauvetage réussie avec manière et brio, les supporters grenats ne savent plus à quel saint se vouer.



Las, la roue tourne vite en football. La vérité d'hier n'est pas celle d'aujourd'hui. Ainsi en l'espace de quelques mois, les héros d'hier sont redescendus de l'Olympe dans le coeur des plus fidèles supporters.



Ces jeunes "pousses" en devenir et prometteurs (car ils ont du talent, assurément) et ces anciens "grognards" ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes.

Le collectif messin enchanteur porté vers l'offensive semble avoir vécu. Place aux errements, aux fautes de placements, aux omissions au marquage.



Bien pâles pour ne pas dire indigents en première période, les messins se sont noyés tout seuls, fournissant les armes à des Corses qui n'en demandaient pas tant ! L'équipe messine a coulé à pic samedi soir. Un match à oublier.



Les saisons se suivent et malheureusement le scénario se répète. Les chiffres sont là : voilà les grenats à nouveau en position de premiers relégables.

Les écarts se creusent au classement alors que le mois d'octobre se profile déjà, avec la venue des grosses "cylindrées" du championnat.



Comment sortir d'un tel pétrin ? La marge de manoeuvre semble étroite. Albert Cartier souhaite de toute urgence "une prise de conscience" collective. Effectivement s'il n'y pas encore le feu à la maison grenat, l'heure est grave.



Le salut viendra-t-il avec l'arrivée d'un joker ? "Peut-être" avouait hier laconique le coach grenat. Le Président Molinari parlait, samedi soir, de faire un bilan à l'issue de la dixième journée.



Auparavant, il y aura un déplacement à Guingamp déjà terrible de conséquences, la tâche d'Albert Cartier et de ses joueurs semble ardue : "je pense que nous sommes descendus le plus bas possible. Maintenant, il faut pouvoir remonter. Le chemin va être long et difficile".

Rebondir, les Messins vont devoir prouver très rapidement qu'ils en ont la volonté et
suffisamment d'amour-propre.

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