Metz - Clermont, je réserve ma place

Borbiconi revient au FC Metz !

Après un passage en Turquie, le défenseur né à Villerupt revient dans son club formateur, avec qui il a signé cet après-midi un contrat de trois saisons.
Partager cet article :

Bernard Serin l’avait annoncé peu après avoir endossé le nouveau maillot de président : le FC Metz devait se recentrer sur ses valeurs essentielles, à savoir « la formation et l’ancrage régional ». Et ferait confiance aux joueurs qui partageraient ces valeurs. La signature de Stéphane Borbiconi, formé au club et qui a évolué durant sept années au sein de son équipe professionnelle en y montrant tout son amour de la tunique grenat, est un élément supplémentaire venu prouver que ces paroles n’étaient pas vouées à rester lettres mortes. « Je me félicite que la première annonce de recrutement que je fais en tant que président soit conforme aux valeurs affichées », a commenté cet après-midi Bernard Serin, le sourire aux lèvres. 

Le défenseur central s’est engagé pour trois ans avec le FC Metz. Libre après trois saisons passées en Turquie sous les couleurs du club de Manisaspor, Stéphane Borbiconi n’a pas caché son plaisir de revenir en Moselle : « Je suis très heureux et très fier de porter à nouveau le maillot du FC Metz. Depuis mon départ, j’ai toujours eu envie de revenir au club ; je ne savais simplement pas quand ni comment cela se ferait. »

Courtisé par des clubs de Ligue 1, ‘Borbi’ a finalement fait le choix du cœur : « Le discours des dirigeants a fait pencher la balance. J’ai été sensible au fait qu’ils comptaient sur moi pour participer au projet du club : faire remonter le FC Metz  et le pérenniser en Ligue 1. » « Stéphane va renforcer le groupe, a continué Bernard Serin. Il a un grand talent et un fort tempérament : c’est ce qu’il fallait au FC Metz. » « Nous avons besoin de joueurs attachés au club et de joueurs d’expérience, a renchéri Joël Muller. Stéphane combine ces deux qualités. Il vient renforcer le noyau dur des cadres de l’équipe et contribuera à apporter une dynamique nouvelle au groupe. »

Formé au FC Metz, Stéphane Borbiconi s’était révélé lors de la saison 2001/2002, à l’occasion de son prêt à Martigues, alors en deuxième division. Revenu à Metz, il avait enchaîné une série de quatre saisons pleines, disputant plus de cent matches en Ligue 1. Parti en Turquie pour explorer d’autres cieux, il en a profité pour s’enrichir d’expériences nouvelles et fructueuses : « Mon premier mois à Izmir a été un peu difficile, a-t-il avoué, mais ensuite tout s’est vraiment très bien passé. On m’a accueilli avec chaleur et j’ai rencontré des dirigeants avec qui j’ai rapidement entretenu une vraie relation de confiance. Là-bas, j’ai pu découvrir une mentalité, des schémas de jeu, une ambiance et un public complètement différents. »

A trente ans tout juste, libre de tout engagement, Stéphane est donc revenu chez lui, à Metz. Pas pour longtemps d’ailleurs, puisqu’il prendra dès demain le chemin de Luxeuil les Bains, où l'attendent déjà ses nouveaux coéquipiers…

La fiche de Stéphane BORBICONI

Né le 22/03/1979 à Villerupt (54)
Défenseur
1,85 m
78 kg

Formé au FC Metz
1999 – 2000 : FC Metz (L1), 1 match
2000 – 2001 : FC Metz (L1), 1 match
2001 – 2002 : FC Martigues (L2), 34 matches, 2 buts
2002 – 2003 : FC Metz (L2), 33 matches, 7 buts
2003 – 2004 : FC Metz (L1), 36 matches, 3 buts
2004 – 2005 : FC Metz (L1), 36 matches, 4 buts
2005 – 2006 : FC Metz (L1), 41 matches, 3 buts
2006 – 2007 : Manisaspor (L1 turque), 20 matches, 3 buts
2007 – 2008 : Manisaspor (L1 turque), 26 matches, 1 but
2008 – 2009 : Manisaspor (L2 turque), 21 matches

67 matches de Ligue 2, 9 buts
115 matches de Ligue 1, 10 buts
46 matches de L1 turque, 4 buts
21 matches de L2 turque

A lire également

05oct2024

Actualités

Une semaine après le premier revers de la saison, sur la pelouse de l'ESTAC Troyes (2-1), les Grenats foulaient de nouveau les pelouses. Cette fois,...
Lire la suite

Actualités

Pouvez-vous nous parler de votre parcours avant d’arriver en Moselle ? J’ai grandi à Dakar, dans un quartier que l’on appelle Las Palmas. J’y ai...
Lire la suite