Metz - Clermont, je réserve ma place

Saci : « J’ai une grosse envie de reprendre »

Arrivé en provenance des Côtes d’Armor en début de saison, Hakim Saci n’a pu pour l’instant démontrer ses qualités qu’à une seule reprise. La faute à une blessure qui l’a jusqu’à maintenant tenu éloigné des projecteurs de la Ligue 1.
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Tout d’abord, comment te sens-tu ? Es-tu toujours
gêné par ce problème de cicatrice lors des entraînements
?

Hakim Saci : J’ai toujours quelques problèmes au niveau des courses
et des accélérations. La cicatrice est solide, il n’y a
donc pas de possibilités de rechute. Je peux frapper sans retenue mais
il y a toujours un souci avec ce nerf qui me bloque dans mes accélérations.
Il faut que je me réhabitue à ce nouveau mouvement de la cuisse.
J’ai toujours cette appréhension que la douleur revienne.

Penses-tu pouvoir rejouer avec la CFA prochainement
?

H.S. : Il y a un match ce week-end (NDLR : Metz reçoit Mulhouse) mais
je ne sais pas encore si je pourrais y participer. Je vais voir lors des prochains
jours et si tout va vraiment bien j’aimerais jouer un petit bout de match.
Sinon, il y aura aussi un match amical mardi prochain.

Après une si longue absence, tu dois avoir
des fourmis dans les jambes…

H.S. : C’est sur, j’ai une grosse envie de retrouver le terrain.
Mais pour l’instant, je souffre aux entraînements. Après
deux séances, j’avais des courbatures partout. Je pense que tout
ceci va s’évacuer au fil de la semaine. Lorsque je serai mieux
physiquement, j’aurai encore plus d’envie et de motivation car
je serai alors capable d’apporter quelque chose à l’équipe.

Comment as-tu vécu cette période
d’absence ? As-tu douté à un moment donné ?

H.S. : C’est très difficile car c’est la première
fois que je suis arrêté aussi longtemps. Au départ, ce n’était
qu’un claquage ! Après, il y a eu des complications avec la cicatrice.
Lorsque j’ai repris la première fois (NDLR : Hakim Saci a joué
vingt minutes à Nice lors de la quinzième journée et avait
quitté ses coéquipiers lors de l’échauffement au
Stade Gerland) je sentais que mes sensations n’allaient pas être
les mêmes. Après, il y a eu cette rechute. A force de repousser
à chaque fois la reprise, on a l’impression qu’on n'y arrivera
jamais. Aujourd’hui encore, je me dis que jouer avec les pros en sentant
que je ne suis pas à fond serait trop frustrant. Je préfèrerais
m’arrêter et me faire opérer afin d’être à
nouveau au maximum de mes capacités pour le prochain championnat.

Vivre les matches de ton équipe dans les
tribunes doit être éprouvant…

H.S. : Passer une rencontre sans pouvoir agir est beaucoup plus stressant.
C’est une situation très frustrante. Quand il y a des gros matches
à jouer ou que l’équipe tourne bien on aimerait être
sur la pelouse. A force, j’en ai vraiment marre. En plus, c’est
très gênant de rencontrer dans les tribunes les dirigeants du club
car ils m’ont recruté pour que je sois sur le terrain. Désormais,
je regarde les matches chez moi devant mon poste de télévision.

Samedi, les Grenats affrontent Toulouse. Penses-tu
que cette rencontre pourrait constituer un tournant ?

H.S. : Oui car si nous arrivons à prendre trois points sur Toulouse
nous serons encore plus motivés pour le déplacement à Guingamp.
Maintenant, si cela devait mal se passer nous nous retrouverions certainement
de nouveau collés au peloton de queue. Cette situation est plus gênante
car nous serions à nouveau sous pression, même si, quoiqu’il
en soit, nous l’aurons jusqu’au bout. C’est une course aux
points, il vaut mieux ne pas en perdre en route…

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