Metz - Clermont, je réserve ma place

Metz ''pro-gress''

Quatre matches dont un nul et une victoire (après deux lourdes défaites) : depuis l'arrivée de Gilbert Gress aux commandes, avec 4 unités dans son escarcelle, la chenille grenat reprend sa marche en avant et semble retrouver quelque peu des couleurs.
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Arrivé à la tête de l'équipe messine au lendemain d'une défaite surprise à Libourne (CFA) en Coupe de France, et décrit comme un homme à poigne, Gilbert Gress a tout d'abord surpris ses troupes par son sens de l'écoute avant de marteler inlassablement son message afin de leur redonner confiance. Si nombreux étaient les joueurs à s'interroger
publiquement sur leurs capacités à jouer selon les idées de leur nouveau coach, ils n'en ont pas moins au fil des matches adhéré à sa vision des choses.



Car l'"artiste" a des convictions bien trempées et les assume : l'enjeu ne doit pas scléroser le jeu, et aller de l'avant est pour lui une évidence. Mais pas n'importe comment. Son système de jeu, il le
reconnaît aisément, repose énormément sur des joueurs de couloir qui doivent pouvoir porter le danger rapidement sur les flancs de la défense adverse. Gaillot et Pierre blessés? Qu'importe, sur les conseils de Francis De Taddeo, le néo-coach messin est allé piocher dans le vivier grenat en lançant à Gerland Franck Signorino sur le côté gauche et depuis, il n'a plus quitté son poste.



Par petites touches successives, malgré deux lourdes défaites, en 15 jours, Gilbert Gress a su imposer sa "patte" et marquer de son empreinte le comportement de son équipe. Pour ce faire il n'a pas craint d'affirmer haut et fort l'exemplarité des anciens et de
replacer les uns et les autres : Leca s'exprime à présent sur le flanc droit, Stéphane Morisot acquiert une nouvelle dimension au poste de libero alors que Christophe Bastien plus offensif confirme match après match son grand retour. Résultat ? Application et construction. Les manques de concentration ou d'engagement sont vites sanctionnés par des rappels à l'ordre, et malheur aux fortes têtes qui se croyant arrivées refusent de s'investir dans l'opération maintien !



Saint-Symphorien revoit enfin du beau jeu, entrevu sporadiquement les saisons passées ; les Grenats ne passent plus leur temps à chercher le ballon dans les pieds de leurs adversaires. A présent ce sont eux qui mènent le bal, et le jeu n'en est que plus agréable. C'est une évidence : jouer simple en portant le ballon vers l'avant, paye ! En une semaine Metz a mené et tenu tête à Lyon plus d'une heure avant de sombrer 4-1, a disposé de Nantes (2-0) au prix d'un match plein et enthousiasmant, avant un malchanceux match nul contre Montpellier (0-0) dans des conditions de jeu dantesques.



Si tout est encore loin d'être gagné (il manque sans doute 12 à 13 points pour se mettre définitivement à l'abri), le ciel s'éclaircit progressivement avec une seule inconnue mais de taille : l'état de la pelouse qui jusqu'à la fin de la saison risque de jouer des tours aux Grenats. Comment en effet faire le jeu sur un terrain lourd et une pelouse qui montre, malgré tous les efforts des services techniques de la ville, très rapidement ses limites ? Mais avant d'envisager la venue de Bordeaux à Saint Symphorien le 23 février, un autre gros morceau se profile sur la route des Grenats au stade Vélodrome samedi prochain : les Grenats seront-ils les "OM" de la situation ?

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