Albert Cartier : la sérénité avant tout

Commencer un championnat par une défaite n'est pas dramatique en soit. Pour se
rassurer, on pourra toujours se dire que Metz a fait " aussi bien " que Nantes,
Lyon et Monaco. Excusez du peu ! Mais ce score avec ce petit but d'écart inscrit en toute fin de rencontre
laissera tout de même un goût un peu amer.



Les grenats avaient pourtant bien débuté la rencontre avec des lignes bien en
place pour produire un jeu soigné, avec notamment quelques beaux gestes signés
par Tressor Moreno ou "Fred" Meyrieu. Mais faute de concrétiser leurs occasions,
les messins se sont aussi exposés au contre d'un duo Feindouno-Darcheville très
remuant.



Albert Cartier avec le recul tient à relativiser ce premier accroc de la saison
: " On a eu des occasions d'ouvrir le score mais il nous
a manqué une pointe de réalisme. Il faudra encore travailler aux entraînements.
Je serai plus inquiet si on avait joué une heure et demi sans se procurer la moindre
occasion. Metz et Lorient ont eu à tour de rôle l'opportunité de marquer à plusieurs
reprises. C'est un match qui aurait tout aussi bien terminer sur un score de 2-2
ou 3-2. "



Après une première période de très bonne facture, le collectif grenat s'est profondément
usé ensuite, l'attaque des merlus donnant bien du fil à retordre à Sylvain Marchal,
Geoffray Toyes et à un Jacques Songo'o, qui s'était mué pour l'occasion
en pompier de service.



Pour le coach des grenats, le changement de tactique opéré par Angel Marcos est
la principale cause des soucis rencontrés par les messins en deuxième mi-temps
: " Lorient a aussi changé sa manière de jouer. En première
période ils ont joué comme on s'y attendait, avec un jeu court dans les pieds
en passant par leur deux milieux de terrain intérieurs. En seconde mi-temps, ils
ont sauté le pressing de Gunter (Van Handenhoven), Mario (Espartero) et du milieu
de terrain avec un jeu beaucoup plus long, quitte à avoir du déchet au début mais
arriver à faire la différence sur une action. "



Est-ce que la sortie du jeune Gunter Van Handenhoven aura été l'amorce de la désorganisation
du bloc messin ? Réponse d'Albert Cartier : " C'est sûr
que perdre Gunter à un moment où nous ne tournions déjà pas très bien ne nous
a guère aidé. Mais si nous avions perdu Greg Proment, David (Régis) ou Fred (Meyrieu)
cela aurait été pareil. Si Gunter a débuté la rencontre c'est qu'en ce moment
il est le joueur qui était à mon sens le plus capable de mener la rencontre à
son poste. Greg Leca est rentré à un moment difficile de la partie. C'est surtout
collectivement que nous avons commencé à ne plus être bon, même un peu avant la sortie
de Gunter. "



En attendant les joueurs messins se sont déjà remis au travail pour offrir au
public de St Symphorien une première victoire dès samedi face à Troyes !