Valence veut se relancer

En 1992, le FC Valence et l'USJOA fusionnaient pour ne plus donner qu'un seul
club à la cité valentinoise, l'Association Sportive d'Origine Arménienne
de Valence. Et cela en raison de la présence dans la région de nombre
de familles venues de ces contrées lointaines voici de longues années.

Aujourd'hui le club tient son rang dans la hiérarchie du football français
avec des hauts et des bas bien sûr. Troisième de National lors de
l'exercice précédent, Valence a retrouvé la Ligue 2 et les
premiers temps ont été plutôt bénéfiques sur
la lancée de l'accession. Avant un dur retour aux réalités
avec deux défaites de rang à Amiens et à domicile contre
Gueugnon. Le tout agrémenté d'une défaite en Coupe de la
Ligue. Autant dire que la réaction est prévisible.



Didier Notheaux, comment analysez-vous cette coupure
brutale dans vos résultats?

Didier Notheaux : "Pour le déplacement à Amiens, j'étais
privé de mes joueurs africains partis jouer les éliminatoires de
la CAN. Leur retour ayant été perturbé par des grèves
à Air-France, ils n'ont rejoint Valence que la veille de la réception
de Gueugnon...et nous avons enregistré un second revers de suite. En outre,
nous ne parvenons plus à marquer, ce qui accentue nos difficultés."



Que savez-vous de Metz?

D.N. : "Je suis en train de visionner la cassette du match des Lorrains contre
Saint-Etienne. Ils viennent juste de marquer (rires). Plus sérieusement,
c'est une belle équipe que j'aime bien à travers son président
que j'ai découvert lorsqu'il venait au Havre voir son ami Jean-Pierre Hureau.
C'est un club à échelle humaine. Je pense qu'au fil du temps l'équipe
trouvera le jeu le mieux adapté à la Ligue 2. Il y a quand même
pas mal de joueurs ayant fréquenté l'étage au-dessus."



De par votre parcours varié avez-vous à l'esprit une anecdote particulière?

D.N. : "Pas spécialement même si je me souviens d'un match de
Coupe de France à Saint-Symphorien en 1975. Je jouais à Lens et
Metz, avec Braun et Curioni, l'avait emporté 4-3 au terme d'une rencontre
de folie. Au retour nous nous étions qualifié en gagnant 3-1."



Vous étiez, avant le début de saison, parmi ceux qui plaçaient
Metz parmi les favoris. Pourquoi?

D.N. : "C'était un peu logique comme il est pas étonnant que
les Lorrains éprouvent quelques difficultés. Metz, Lorient ou Saint-Etienne
sont attendus partout et tout le monde veut les battre."



Valence n'échappera certainement pas à la règle. Messins,
vous voilà prévenus!