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Maurice-Belay : « Metz était mon club de cœur »

Samedi, les Grenats se déplacent à Bordeaux pour la 34ème journée de Ligue 1. Le Girondin Nicolas Maurice-Belay, supporter des Grenats dans sa jeunesse, livre ses impressions avant la rencontre.
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Vous avez été défaits le week-end dernier par le LOSC. Pouvez-vous revenir sur cette rencontre ?

Nicolas Maurice-Belay : « Nous avons manqué notre entame de match face à Lille. Nous encaissons un premier but rapidement et cela nous oblige à courir derrière le score. Malgré de bonnes intentions, nous ne sommes pas parvenus au moins à égaliser. C’est dommage car nous avons finalement proposé des choses intéressantes pendant ce match mais nous n’avons pas été récompensés. Le deuxième but est anecdotique car nous l’encaissons dans les derniers instants des arrêts de jeu, en situation de contre-attaquealors que nous étions en train de pousser pour tenter de décrocher au moins un point. »

C’est un coup d’arrêt préjudiciable après vos deux succès consécutifs, face à Lens et Marseille ?

N. M-B. : « Même si le contenu du match a été plutôt bon, sur le plan comptable, c’est forcément un coup d’arrêt car nous étions lancés sur une bonne dynamique. Les victoires sont toujours plus importantes lors des dernières journées du championnat, surtout lorsque l’on a encore des objectifs à remplir. »

Vous êtes actuellement sixièmes de Ligue 1 et toujours en lice pour décrocher une place européenne. On imagine que c’est votre objectif ?

N. M-B. : « Oui ! Par conséquent, notre but est de gagner les cinq derniers matches de Ligue 1 qu’il nous reste à jouer pour mettre toutes les chances de notre côté. Nous allons faire le maximum pour rattraper les équipes devant nous et, pour cela, nous devons saisir toutes les opportunités que nous avons pour prendre des points. »

Quels souvenirs gardez-vous du match aller entre Metz et Bordeaux (0-0) ?

N. M-B. : « Il faisait très froid (rires) ! J’ai débuté la rencontre sur le banc et j’ai rarement été aussi gelé lors d’un match. Sinon, plus sérieusement, c’était une rencontre assez équilibrée où chaque équipe a eu sa mi-temps. Heureusement pour nous, Cédric Carrasso arrête le penalty tiré en toute fin de match par Florent Malouda car la victoire de Metz aurait été frustrante pour nous. C’était une rencontre équilibrée avec un match nul mérité pour tout le monde. »

Les Grenats sont relégables mais restent sur deux victoires consécutives. A quel type d’opposition vous attendez-vous samedi ?

N. M-B. : « Après une période sans, le FC Metz joue ses dernières cartes pour espérer se maintenir tandis que de notre côté nous devons absolument gagner pour accrocher l’Europe. Je pense que cette rencontre sera assez spectaculaire car un match nul ne fera les affaires de personnes. Je pense que nous verrons beaucoup de buts ! »

Nous avons entendu dire que vous êtiez un supporter du FC Metz, racontez-nous !

N. M-B. : « C’est vrai que Metz était mon club de cœur lorsque j’étais gamin. Je devais avoir cinq ou six ans lorsque j’ai regardé un match des Grenats pour la première fois. Ils avaient bien joué et gagné. C’était à l’époque de Philippe Gaillot, Pascal Pierre etc. En revanche, je chambrais beaucoup Ludovic Obraniak sur la ville de Metz, qu’il défendait tout le temps, mais je dois avouer que j’ai été agréablement surpris lors de notre déplacement avec les Girondins. »

La rencontre entre Metz et Bordeaux n'était donc pas particulière uniquement pour les frères Carrasso. Elle l'était un peu pour vous aussi ?

N. M-B. : « Oui car en plus c’était la première fois de ma carrière que je foulais la pelouse de Saint-Symphorien ! Le club que l’on a supporté pendant notre enfance nous marque forcément mais j’aurais quand même préféré venir en été (rires). »

Sur le plan personnel, vous bénéficiez d’un temps de jeu moins conséquent cette saison. On imagine que vous-êtes frustré ?

N. M-B. : « C’est vrai que la saison en cours est difficile pour moi, je n’ai pas été épargné par les pépins physiques. Désormais, je suis surtout appelé pour entrer en cours de jeu, cela fait partie aussi du football. C’est une période difficile à vivre mais lorsque l’on joue l’Europe et que l’on a de beaux objectifs à atteindre collectivement, il ne faut pas se morfondre sur sa situation personnelle, il ne faut pas penser à ça. »

Dans moins de dix matches vous atteindrez le cap des 300 matches de Ligue 1…

N. M-B. : « Je n’y pense même pas, je ne savais pas que cela arriverait si vite ! Mais c’est vrai que c’est un pallier agréable à franchir dans sa carrière car c’est plutôt difficile de durer dans le milieu, notamment en Ligue 1. »

Crédit photo : Girondins de Bordeaux - www.girondins.com

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