Alors que les Lorrains sont à la peine dans le Championnat de Ligue 1, ils ont eu l’occasion de faire une parenthèse dans leur course au maintien cette semaine. Ce jeudi soir, les hommes d’Albert Cartier recevaient le Stade Brestois, deuxième de Ligue 2, pour le compte des 1/8e de finale de la Coupe de France.
Pour cette rencontre, le staff technique messin avait concocté un onze de départ inédit, composé notamment de deux recrues du mercato hivernal, titularisées pour la première fois dans le milieu de terrain grenat, Janis Ikaunieks et Ferjani Sassi. Gaëtan Bussmann et Guirane N’Daw laissés au repos, Jonathan Rivierez et Ahmed Kashi débutaient également la rencontre face aux Bretons.
Alors que cela faisait seize ans que le club messin n’avait plus accueilli un huitième de finale à Saint-Symphorien, les Lorrains abordaient la rencontre avec beaucoup de prudence. S’ils se montraient les plus présents dans la moitié de terrain adverse, et plus particulièrement dans la surface de réparation brestoise, avec de multiples centres effectués, tantôt maladroits, tantôt interceptés par la défense adverse, ce furent les Brestois qui se procuraient les meilleures occasions en première période.
Celle qui aurait pu être la plus dangereuse est à mettre sur le compte de Gaëtan Courtet qui prenait de court l’arrière-garde locale mais dévissait complétement sa frappe alors qu’il se présentait seul face à Johann Carrasso (8°). Sur les tentatives suivantes du SB29, les opportunités exploitées par Birama Touré et Chahir Belghazouani étaient interceptées par le portier grenat (15°, 23°).
Malgré de bonnes intentions et une envie inlassable de se porter vers l’avant, les Lorrains ont, comme souvent ces dernières semaines, manqué d’efficacité offensive, dans le dernier geste et dans la dernière passe. Jérémy Choplin était trop court pour reprendre le bon coup-franc frappé par Sergei Krivets (26°), les frappes de ce dernier étaient soit détournées (28°), soit stoppées par le gardien adverse (58°). Ferjani Sassi s’essayait lui de loin mais sa frappe filait au-dessus de la transversale du but visiteur (69°). Rien n’y faisait côté messin, et les Brestois n’étaient pas plus inspirés de leur côté.
Les deux adversaires, un peu trop frileux, se quittaient logiquement sur un score nul et vierge au terme de quatre-vingt dix premières minutes plutôt équilibrées. Au retour des vestiaires, la première mi-temps des prolongations tournait à l’avantage des Locaux qui se procuraient une floppée de situations dangereuses (93°, 95°, 97°, 102°) tandis que les Bretons se contentaient d’une frappe de Wilfried Moimbe qui n’accrochait pas le cadre du but gardé par Johann Carrasso (107°).
Pour les quinze dernières minutes de la partie, les débats reprenaient doucement sur la pelouse du stade Saint-Symphorien entre deux adversaires qui s’appliquaient à bien défendre mais qui ne prenaient plus le moindre risque. Les deux concurrents se dirigeaient alors logiquement vers une séance de tirs au but.
Après les deux premiers tirs messins transformés par Juan Manuel Falcon et Ahmed Kashi, Sylvain Marchal envoyait le cuir sur le poteau du but adverse. Les Brestois avaient alors l’occasion de prendre l’avantage, après avoir eux aussi marqué leurs deux premiers essais, mais Wilfried Moimbe n’accrochait pas le cadre dans la foulée et laissait les compteurs à égalité. Tandis que Kevin Lejeune côté messin et Johan Ramare côté brestois envoyaient le ballon au fond des filets, Jérémy Choplin, le dernier tireur messin, voyait son tir au but stoppé par Johan Hartock.
Les Messins sont donc éliminés aux tirs au but par les Brestois, non sans avoir démérité. La parenthèse de la Coupe de France se referme désormais pour les Lorrains. Tous les esprits sont maintenant concentrés sur la réception de l’EA Guingamp dimanche à 17h00 au stade Saint-Symphorien, un match plus qu'important pour le maintien.