Bédrossian : '' Rester parmi l'élite ! ''

Lorient a arraché le match nul dans les arrêts de jeu (NDLR:2-2) contre
l'OM samedi dernier, comment avez-vous réagi à la fin du match ?



Pascal Bédrossian : "Nous étions tous déçus de ne pas avoir pris les trois points. Cela dit, après avoir été menés au score 2-1 alors que l'on jouait à 11 contre 9
nous avons réussi à égaliser. L'espoir existe encore. Nous voulions à tout prix gagner ce match. Pour cela nous avons dû nous découvrir un peu en défense. L'OM en a profité".



Comment est l'ambiance au sein du club en vue du dernier match ? En plus d'une victoire à Metz, espérez-vous et croyez-vous en un bon résultat de Guingamp ?



Pascal Bédrossian : "L'ambiance est extra depuis le début de la saison. Il y a vraiment une super entente dans le groupe. Nous préparons le match contre Metz avec l'objectif de le gagner. Nous ne pouvons pas nous contenter d'un nul. Il faut absolument marquer et tenir le résultat. Tout est encore possible aujourd'hui, même si notre destin n'est plus entre nos pieds uniquement. Nous croyons tous à la victoire de Troyes contre
Guingamp".



Trois finales à jouer en deux semaines : avez-vous pris un coup au moral après votre défaite ? Ressentez-vous plutôt de l'appréhension ou
un surcroît de motivation pour ce dernier match ?



Pascal Bédrossian : "Bien sûr que nous avons pris un coup au moral. Une finale au Stade de France cela ne se dispute pas tous les jours. Cela dit nous avons vite évacué cette défaite parce que notre objectif prioritaire a toujours été le maintien. Cette défaite contre Bordeaux va nous servir pour les matches à venir. Nous ressentons tous de la motivation parce que nous savons tous aujourd'hui ce
qu'est perdre une finale. Sur l'ensemble du match, il n'y a pas photo, Bordeaux était plus fort ce jour là. Cette défaite nous servira pour
rebondir".



Vous avez déjà connu la descente en D2 en 1999 avec Lorient. Est-ce encore présent dans votre esprit et quelle leçon en tirez-vous pour cette fin de saison ?

Pascal Bédrossian : "C'est encore présent dans mon esprit surtout lorsque l'on descend pour un malheureux but d'écart. Dans ces conditions là, la descende est encore plus amère. Cela fait mal. La leçon : il vaut mieux être en D1 qu'en D2. Il faut tout faire pour rester parmi l'élite".