Metz - Clermont, je réserve ma place

Joël Muller : je ne suis ni fatigué ni usé

S'il ne s'est pas exprimé de suite, car désireux de prendre du recul, de lire et d'entendre les déclarations des uns et des autres, l'ex-entraîneur des Grenats - puisqu'il faudra bien s'y habituer il est entré dans l'"Histoire" du FC Metz - s'est ouvert hier au siège du club sur son départ ainsi que sur son avenir.
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vide de celui qui se demande ce qu'il va faire dans les semaines qui viennent".

Les mauvais résultats sportifs et la spirale infernale qui a vu en trois mois
chuter le club de la quatrième à la seizième place lui ont coûté un siège que
certains voyaient inamovible. Joël Muller l'assume, même si la déception est
grande, car l'homme ne souhaitait pas quitter le navire en marche et "était
prêt à rester et à lutter jusqu'au bout". Plus que le match contre Strasbourg
(il faudra attendre le 18 janvier pour connaître la décision de la LNF et savoir
si le match sera remporté sur tapis vert par le FC Metz), le match de Lille
(égalisation assassine dans les arrêts de jeu) lui aura donc été fatal. "Une
victoire (contre Lille) nous aurait relancé", et "il y a eu le match de Strasbourg
et le lendemain de la réunion du Conseil d'Administration, à la fin de celle-ci,
un certain nombre d'administrateurs me faisant des reproches un peu plus personnels
m'ont obligé à leur demander s'ils souhaitaient encore travailler avec moi ou
pas. Vous connaissez la décision. Bien qu'un certain nombre d'entre eux m'aient
manifesté leur soutien".

Lucide l'homme s'incline devant la décision du C.A : "Le 23 septembre on était
4ème à la huitième journée et tout allait bien, 3 mois après on est 16ème. Manifestement
la roue a tourné, et on m'a fait un certain nombre de reproches. Je comprends
la décision pour tous les clubs qui sont menacés et leurs entraîneurs qui payent.
Je ne suis pas le premier et je ne serai pas le dernier. On arrive à ce genre
de décision car les clubs ont une telle pression sur eux que les conséquences
économiques et financières sont difficiles à gérer".

Fidèle à ses convictions, il rend hommage au Président Molinari et ne renie
pas l'amitié qui lie les deux hommes : "Je travaille depuis 12 ans avec le Président,
et même plus en tant que joueur, dans un climat de confiance; c'est ce qui a
fait notre force et notre unité. Les choses qui me lient au Président ne vont
pas s'arrêter au FC Metz. C'est lui qui avait la charge de faire passer un certain
message, ce n'était pas facile pour lui".

Amer enfin, on sent une pointe de regret dans son discours : "Je suis amer
car sportivement on était dans une mauvaise passe, mais je ne peux pas accepter
d'entendre que je sois fatigué ou usé. Je ne l'étais pas plus en tout cas que
trois mois plus tôt. Il m'a semblé que c'était cela que l'on me reprochait".

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