Metz - Rennes : les réactions

Geoffray Toyes : "Nous n'avons pas vraiment
raté la première mi-temps car nous nous sommes quand même procurés cinq occasions
franches. Mais c'est vrai qu'en rentrant aux vestiaires avec un but encaissé,
cela n'a pas été facile. Il a fallu se ressouder et se remotiver pour une seconde
mi-temps totalement différente. Gilbert Gress nous a d'ailleurs dit de ne rien
lâcher pour essayer de les prendre un peu plus à défaut en continuant à les harceler,
sachant que nous allions encore avoir des opportunités de marquer. Au retour des
vestiaires, nous avons retrouvé la possession du ballon et surtout le réalisme
qui nous avait manqué en première période. Ce soir nous pouvons féliciter tous
les joueurs qui ont participé à cette victoire, qui ont eu la force et le courage
de revenir."





Julien Escudé : "Nous avions le match entre
nos mains. Nous étions conscients à la mi-temps que Metz allait jouer son va-tout
pour la seconde partie de la rencontre mais nous avons quand même craqué mentalement.
Nous n'avons pas su rester solidaires dans les duels et nous nous sommes fait
bousculer par cette équipe messine.

Il y avait pourtant un bon coup à jouer ce soir, nous étions vraiment bien en
place sur les vingt premières minutes de la partie. Nous avons réussi à mener
au score et à faire douter notre adversaire. C'est dommage de ne pas avoir su
continuer dans cette voie."





Carlo Molinari : "Même en étant menée 2 à 0 notre équipe avait déjà
montré une véritable volonté de bien faire. Dès que nous avons marqué, la spirale
morale s'est inversée. La victoire était très importante ce soir et en plus nous
y avons ajouté la manière. Le public aura encore bien soutenu son équipe pour
aider la victoire à nous sourire.

Le résultat de Guingamp nous prouve que si nous avions perdu nous aurions été
dans une fâcheuse position. Nous ne sommes guère mieux et nos souffrances ne sont
pas encore terminées."





Olivier Monterrubio : "C'est vraiment difficile.
Nous avons vraiment mal abordé la deuxième mi-temps et le premier quart d'heure
nous aura fait très mal. Nous avons encore notre destin entre nos mains et nous
allons devoir gagner dans deux semaines contre Sedan. Il faudra absolument aborder
ce match avec plus de sérénité que la deuxième mi-temps de ce soir."





Christian Gourcuff : "Notre équipe était techniquement supérieure sur
la première demi-heure mais dès que Metz a mis la pression, nous avons explosé.
Ce manque d'agressivité et d'intensité se traduit aussi sur les coups de pieds
arrêtés. C'est encore et toujours le même refrain. A notre décharge les conditions
de jeu étaient assez difficiles avec une maîtrise de balle incertaine. La sortie
de Fred Piquionne aura aussi été un des tournant de la partie."





Gilbert Gress : "Nous avons rencontré une
très bonne équipe de Rennes en première mi-temps. Si nous avions été aussi mauvais
que certains le prétendent, nous n'aurions pas eu cinq occasions nettes. Rennes
jouait très haut avec un bon pressing alors que notre équipe manquait d'efficacité.
A la mi-temps j'ai demandé à mes joueurs de continuer sur le même rythme et je
leur ai dit nous allions gagner ce match.

Chaque match a sa vérité, à Paris nous allons débuter sur un score de 0 à 0. Si
nous pouvons prendre les points nous les prendrons mais ce match sera aussi très
important pour le goal-average."





Manu Adebayor : "Je ne me suis pas cassé la tête à la mi-temps. Le
match n'était pas terminé et j'étais sûr que nous allions mettre au fond les occasions
que nous avions manqué en première période. Il ne faut jamais baisser les bras
pour aller jusqu'au bout. Et ce soir, c'est la juste récompense.

Nous pouvons peut-être assurer notre maintien dès le match à Paris. Nous avons
une semaine de repos avant de nous replonger pleinement dans cette rencontre.
Nous irons à Paris pour chercher les trois points ou au pire le match nul, mais
pas la défaite!"