Après mûre réflexion, le Président du FC Metz, Bernard Serin, a pris la décision de saisir la commission de conciliation du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) concernant la décision rendue par la Commission Supérieure d’Appel de la Fédération Française de Football le jeudi 13 février 2014, relativement aux incidents ayant émaillé le match FC Metz – ASNL du 24 septembre 2013.
La Commission Supérieure d’Appel de la Fédération Française de Football avait été saisie par l’AS Nancy-Lorraine et par le Comité Exécutif de la Fédération Française de Football d’une décision de la Commission de Discipline de la Ligue de Football Professionnel du 16 janvier 2014, qui sanctionnait l’ASNL d’un match ferme à huis-clos sur le prochain derby, sanction autant sportive que financière, et le FC Metz d’une amende de 20.000 euros.
La Commission d’Appel de la Fédération Française de Football a choisi, après avoir entendu les deux clubs concernés :
• d’alléger et de transformer la sanction infligée en première instance à l’ASNL en un match à huis clos avec sursis ;
• de confirmer l’amende de 20.000 euros infligée en première instance au FC Metz (décision pour laquelle le FC Metz n’avait pas fait appel mais que la Commission Supérieure d’Appel avait le pouvoir réglementaire de réformer).
Rappelons qu’au cours du match FC Metz – ASNL du 24 septembre 2013, ciblé par cette décision, les supporters nancéiens s’étaient rendus coupables de jets de projectiles vers les supporters adverses, vers un joueur messin et vers un arbitre-assistant ayant entraîné deux interruptions de jeu d’une durée totale de 11 minutes, et de l’utilisation de 53 engins pyrotechniques*, quand les supporters messins s’étaient rendus coupables de jets de projectiles vers les supporters adverses n’ayant pas entraîné d’interruption de la rencontre, et de l’utilisation de 3 engins pyrotechniques*.
L’AS Nancy-Lorraine a reconnu lors de l’audition par la Commission Supérieure d’Appel l’absence totale de responsabilité du FC Metz dans les dysfonctionnement liés à l’acheminement, l’encadrement et à la fouille des supporters nancéiens avant et pendant leur installation au Stade Saint-Symphorien.
Or, l’amende infligée au FC Metz en appel est de 20.000 euros, l’amende infligée à l’AS Nancy-Lorraine en appel est nulle.
A ce titre, compte tenu de cette incohérence manifeste de la décision de la Commission Supérieure d’Appel, le FC Metz s’apprête à saisir, comme l’y autorise l’article R 141-5 du Code du Sport, le Comité National Sportif et Olympique Sportif (CNOSF) à fin de conciliation.
*Chiffres officiels consignés dans le rapport du match.