Albert Emon : ''Comme une finale de Coupe''

Il y a trois absents dans le groupe pour Metz, Bakayoko,
Dimas et Hemdani ?

Albert Emon : "Ce sont des surprises, ils étaient dans le groupe pour Paris.
Là, ils n'y sont plus mais par contre Fernandao réintègre le groupe. C'est un
choix..."



Dans quel état d'esprit abordez-vous cette rencontre face à Metz et le reste des
matchs ?

A.E. : "Il reste neuf match. On doit les aborder avec un état d'esprit très fort.
On va prendre les adversaires un par un. Samedi, on reçoit Metz à la maison. C'est
un adversaire difficile qui vient de battre Nantes et de faire match nul contre
Montpellier à domicile en match en retard. Metz est en reconstruction mentale
au niveau de l'organisation, au travers d'un entraîneur, Gilbert Gress, qui est
rigoureux. D'abord Metz, ensuite on pensera aux autres matchs."



Vous avez récupérez Salomon Olembe, qu'attendez-vous de lui ?

A.E. : "Il a fait une formidable Coupe d'Afrique des Nations. Il a marqué des
buts, il a souvent été cité comme meilleur joueur des matchs auxquels il a participé.
Je pense qu'il va beaucoup apporter au milieu de terrain."



Cette semaine, le gros du travail a t-il été d'effacer
la déception de Paris ?

A.E. : "Certainement, car l'élimination en Coupe de France nous a fait mal mentalement
et physiquement. Elle a été difficile à digérer. Mais j'ai senti que les joueurs
se sont très vite remis de la déception et se sont rapidement penchés sur ce qui
reste à faire. Ce qui est, finalement, le plus important."



Justement, le match contre Metz risque de se gagner au
moral ?

A.E. : "On a battu Lens chez eux, on est allés à Paris en faisant un bon match
puisque l'on était à égalité à la fin du temps réglementaire. On peut penser que
Lyon, Lens et Paris sont, sans aucun doute, les meilleures équipes en France.
Donc si notre état d'esprit est fort, notre équipe est suffisamment puissante
pour gagner des matchs. Tout le monde en a pris conscience."



Après le match contre Paris, vous avez dit "on est éliminé mais on a gagné une
équipe", qu'est-ce qui a changé ?

A.E. : "Dimanche soir, il fallait des mots positifs, car j'étais très abattu,
les joueurs aussi. Mais eux, ils ont joué, ils ont fait un très bon match. Je
me devais d'être positif après ce match. Je m'aperçois que cette équipe a du caractère,
beaucoup de qualité technique et un état d'esprit qu'elle doit retrouver sur les
neuf derniers matchs."



Il y a trois gardiens dans le groupe, où se situe l'incertitude
?

A.E. : "Elle se situe au niveau du tendon de Vedran Runje qui le fait souffrir.
Au travers de soins, j'espère qu'il pourra tenir sa place."



Sur le banc, vous allez retrouverez Gilbert Gress ?

A.E. : "Oui, il a joué à l'Olympique de Marseille. J'ai eu la chance de jouer
avec lui. Au travers de la rigueur qu'il mettait dans son jeu, je pense qu'il
va la mettre dans l'équipe de Metz. Il va falloir s'attendre à une équipe très
courageuse, bien regroupée sur le terrain et avec beaucoup de qualité."



On peut s'attendre à un véritable match de Coupe ?

A.E. : "C'est un match tellement important que l'on le jouer comme une finale
de Coupe de France. Ce sera la même chose pour les matchs restants."