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Le Père Noël n’est pas passé

Fin de série pour les Messins, qui s’inclinent à Angers sur le score de 2-0. Leur bonne prestation n’a pas suffi pour venir à bout d’une formation angevine qui s’est procuré les meilleures occasions de la partie.
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Pour le dernier match de l’année, certains s’en étaient pris à rêver d’une sixième victoire de rang en Ligue 2 pour des Messins qu’on semblait ne plus pouvoir arrêter. Symptomatique de la facilité déconcertante avec laquelle les hommes de Dominique Bijotat enchaînaient les succès, tout le monde en oubliait quelle performance historique il aurait été d’en enfiler une de plus. Quand on disait, à Boulogne il y a plus d’un mois et demi, que c’était déjà rare et difficile d’assurer une deuxième victoire de suite !

Ce mardi soir à Angers, ils n’y sont donc pas parvenus. Ce mardi soir, c’était le soir du SCO. Les Angevins ont su contenir leurs adversaires qui tentaient pourtant plutôt habilement de construire le jeu, d’évoluer en passes et de ne rien précipiter. Dans l’entrejeu, la configuration originale qui associait Betsch, Guerriero et Fleurival avec Bouby et Diaz sur les côtés, permettait d’entrapercevoir de beaux mouvements en une touche de balle. Las, ces offensives n’auront que rarement franchi le palier qui sépare une action d’une occasion. En une demi-heure de domination, les Messins n’ont réussi à se procurer que trois opportunités. Sur les deux premières, Duhamel était bien lancé par Adama (5°) et par Betsch (11°), mais le gardien Malicki le devançait à chaque fois pour s’emparer du cuir. Sur la troisième, la frappe enroulée de Kévin Diaz à l’entrée de la surface manquait le cadre (28°).

En face, les joueurs du Maine-et-Loire étaient en terrain connu… et savaient quel chemin emprunter pour parvenir jusqu’aux cages de leur adversaire ! En une seule période, ce fut une bonne demi-douzaine d’occasions qu’ils grillèrent avant de trouver la faille. Après s’être aperçu que les frappes à ras de terre peinaient à tromper Sissoko (17°, 23°, 25°), Keseru, De Freitas et l’irrésistible Charbonnier passèrent à autre chose. Sur leur premier corner, le meilleur artilleur du SCO se fichait de ses statistiques personnelles et remettait astucieusement pour Frikeche qui shootait dans le ballon et laissait le portier malien du FC Metz impuissant (1-0, 35°). Sissoko, qui encaissait ainsi son deuxième but seulement en Ligue 2 cette saison (le premier étant un penalty troyen il y a presque deux mois), ne pensait certainement pas que cette mésaventure se réitérerait au cours de la rencontre. Mais ce fut le cas.

Au retour des vestiaires, les Grenats ne s’en laissaient plus conter aussi facilement. Plus solides et mieux en place, ils étaient moins perméables aux percées angevines et parvenaient davantage à placer les leurs. Duhamel (65°), NGbakoto (79°) et Kehli de la tête (80°) apportèrent leur écot à la révolte de la Croix de Lorraine. Sans succès cette fois. Il manqua souvent un peu de précision et l’on peut dire aussi que ce soir-là, la roue de la réussite avait tourné. D’ailleurs, à quelques secondes du coup de sifflet final, les Messins perdirent le ballon sur l’une de leurs dernières offensives et Charbonnier, à la conclusion de la contre-attaque éclair du SCO, lobait Sissoko monté plus haut pour épauler ses coéquipiers (2-0, 90°).

Toujours septième du classement après cette contre-performance hivernale, le FC Metz pointe désormais à trois points du podium et voir revenir Angers juste derrière lui. Dans ce championnat décidément très serré, tous les espoirs sont encore permis en sachant que le fait, déjà, de pouvoir espérer est finalement un cadeau de Noël sur lequel il serait un peu malvenu de cracher. En attendant le prochain match, en Coupe de France face à Evian, toute l’équipe des Grenats vous souhaite un joyeux Noël et d’excellentes fêtes de fin d’année !

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