A l'entame de la saison, le promu sochalien n'était guère annoncé comme favori pour une place d'honneur. Et pourtant après 13 journées, vous voilà tranquillement installé à une belle sixième place au général, juste derrière les ténors du championnat. Comment expliquez-vous cette "réussite" ?
Jean Fernandez : Nous avons su utiliser la dynamique de notre superbe saison en D2, ce qui nous a permis un bon début de saison. Ensuite, avec deux victoires en deux matches, nous avons accumulé un capitale confiance pour la suite de la compétition. Nous restons pourtant très prudent car les choses vont très vite en football.
Votre équipe est solide à domicile (hormis le faux-pas contre Nantes) et n'a perdu que deux fois à l'extérieur. C'est un parcours que l'on pourrait qualifier d'"Européen". Votre ambition est-elle toujours le maintien, ou forcément l'Intertoto ou l'UEFA commencent à trotter dans votre tête ou celle de vos joueurs ?
Jean Fernandez : Non. Notre objectif est avant tout le maintien et ensuite, pérenniser le club en D1. En football, il faut rester très prudent parce qu'avec notre championnat, après trois victoires de suite, on parle d'Intertoto ou de Coupe d'Europe, mais avec trois défaites, et il question de maintien.
Bernard Maraval (à qui l'on souhaite un bon retour sur les terrains) vous a rendu un hommage appuyé dans une interview récente : "Jean Fernandez mange, dort, parle football. C'est sa passion, c'est sa vie. Il s'investit corps et âme, on ne peut que le suivre et se défoncer pour lui". C'est ça la clé de votre succès ?
Jean Fernandez : Je pense que c'est le lot de tous les entraîneurs de haut niveau. C'est un métier exclusif, tellement difficile qu'on ne peut pas penser et vivre autrement.
Samedi vous devrez pallier à de nombreuses absences pour cause de blessures ou de suspensions. Pensez-vous que votre volonté de garder la même équipe type (sans
turn-over) ne risque pas de vous jouer des tours sur ce match ? ou attendez-vous justement de vos joueurs qu'ils se surpassent pour prouver leur qualité
?
Jean Fernandez : Par principe, je pense toujours en notion de groupe. Le foot de haut niveau se joue avec un groupe de vingt joueurs. Ceux qui ne jouent pas doivent être préparés à rentrer pour remplacer un blessé ou un suspendu, mais aussi pour essayer de gagner leur place. La porte n'est jamais fermée pour personne, mais j'essaye de garder un équilibre lorsqu'il apparaît dans une composition d'équipe.
Quel regard portez-vous sur le début de saison du FC Metz ?
Jean Fernandez : Pour le moment, ils ont fait deux championnats. Le premier jusqu'à la sixième journée, où ils étaient partis pour descendre. Depuis la septième journée, c'est une équipe qui restera en D1 et qui peut se situer en milieu de tableau. J'ai vu jouer Metz contre Lyon, Marseille et Auxerre : c'est une équipe qui s'est trouvée et qui sera très difficile à jouer pour nous.
Fernandez : Metz sera très difficile à jouer
Jean Fernandez, entraîneur des Sochaliens, reste un homme prudent malgré le
début de saison plus que prometteur de ses troupes : il pense surtout à pérenniser
la présence de son club en D1 avant de rêver à l'Europe. Un seul mot d'ordre
face à l'équipe messine samedi soir : la prudence.
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