Configuration inédite à la pointe de l'attaque messine. Pour la première fois cette saison Papiss Cissé débutait la rencontre sur le banc tandis que son compatriote Victor Mendy connaissait sa première association avec Razak Omotoyossi. Dans le 4-4-2 habituel d'Yvon Pouliquen, Jeremy Pied et Momar N'Diaye occupaient les côtés. Et les Messins étaient les premiers à se mettre en action. En contre attaque, Omotoyossi envoyait Pied vers la première occasion de la partie. Le numéro 28 donnait un ballon idéal à Johansen, mais celui-ci manquait sa reprise (10°).
Dijon répliquait sur coup-franc. Vosahlo, esseulé au second poteau, ajustait mal sa reprise de la tête (17°). En fin de mi-temps, Robail trouvait Marichez sur sa route (40°). Entre temps, pas grand chose à signaler. Metz peinait pour amener le danger devant le but adverse, tandis que Dijon accumulait les avatars. Deux joueurs bourguignons se voyaient contraints de céder leur place au cours du premier acte : Lebrun et Morisot. Quant à Robail, juste après remplacé le second il écopait d'un avertissement. La pause était donc logiquement atteinte un score nul et vierge peu enthousiasmant.
Par conséquent, Yvon Pouliquen revoyait ses plans lors du repos. Vincent Bessat faisait son entrée sur le côté en lieu et place de Momar N'Diaye. Mais cela ne suffisait pas à redonner des couleurs aux Grenats qui se faisait même une grosse frayeur quand Carrière hérita d'un ballon au point de penalty. Mais, trop altruiste, l'ancien Nantais gâcha l'occcasion (48°). Metz répliqua timidement par Jeremy Pied, qui tenta une frappe lointaine sans plus de succès (56°). Trop maigre pour son coach qui choisit alors de substituer Cissé à Omotoyossi.
Le Sénégalais fit parler son jeu en pivot dans la surface en servant Victor Mendy, dont la frappe fut contrée (71°). Dans la foulée Frechaut prit le meilleur sur corner mais sa tête passa à côté (72°). Ce début de révolte n'eut malheureusement pas de suite. En toute fin de rencontre, Thibaut Bourgeois vint tenter d'apporter son concours à son tour. Mais malgré un coup-franc dangereux de Romain Rocchi (90°) et une tête de Papiss Cissé (90°+3), le tableau d'affichage resta désespérément vierge. Metz concède donc un second match nul sur sa pelouse. Une semaine après être revenu à hauteur de Tours, celui-ci s'accompagne de sentiments bien différents. Difficile, en effet, d'avoir des regrets cette fois-ci !