En échec à Strasbourg, il explose à Metz
A la fin des années 70, la plus spectaculaire ‘relance’ d’un joueur strasbourgeois par le FC Metz fut celle d’Andrey Rey au poste de gardien de but. En quatrième position au Racing, ce dernier était venu suppléer Patrick Barth, gravement blessé, en Moselle. Près d’un an plus tard, il portait le maillot de l’équipe de France…
Vingt ans après, Bruno Rodriguez connut une aventure quelque peu similaire, en retrouvant en Lorraine le football qu’il avait perdu en Alsace. « A l’été 1996, se souvient le président Carlo Molinari, nous nous étions mis sur les rangs car Bruno nous plaisait déjà. Il évoluait à Bastia mais s’était fait suffisamment connaitre pour que nous ne soyons pas les seuls sur le coup. Parmi les plusieurs propositions dont il disposait, il avait finalement fait le choix du Racing. » Une mauvaise pioche. Le puissant buteur n’inscrit que deux buts en 14 rencontres, dont un… à Saint-Symphorien, lors du naufrage des siens (3-1, le 28 août 1996, triplé de Pirès).
Lors du mercato d’hiver, le FCMetz parvient à le rallier à sa cause. Un transfert que les Grenats ne regretteront pas. En six mois, Rodriguez s’impose à la pointe de l’attaque, avant de former la saison suivante un trio détonnant avec Vladan Lukic et Robert Pires. Pourtant, les derbies face au Racing lui laissent un souvenir mitigé. « En tant que sportif, explique-t-il, jouer ces rencontres était très excitant. Mais au niveau des résultats, je n’ai pas que des bons souvenirs. En 1997-1998, notamment, nous avions perdu à la Meinau (2-0). » Il s’agissait de la première défaite messine de la saison, lors de la dixième journée.
Entre Strasbourg et Metz, en tout cas, le cœur de Rodriguez ne balance pas. Bien que son retour en Moselle en 2004 se soit révélé infructueux. « J’ai beaucoup plus d’affection pour le club grenat ! J’ai conservé des amis en Lorraine, j’adore ce club. Je souhaite que les deux formations retrouvent l’élite. Mais si je dois faire un pronostic, je préfèrerais que Metz l’emporte ! » Aujourd’hui, le Corse a retrouvé l’Île de beauté, où il coule des jours heureux. Sans doute jettera-t-il un œil sur le derby de l’Est, lundi soir.
Ils ont marqué les deux clubs (2ème partie)
En 1997-1998, il enchanta le public de Saint-Symphorien par ses frappes lourdes qui trouvèrent souvent la lucarne adverse. Comme contre le Paris SG, au cours d’une mémorable victoire (2-1). C’est à Strasbourg que Metz est allé chercher Rodriguez.
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