Metz - Clermont, je réserve ma place

C’est dur à avaler

Longtemps devant au tableau d’affichage, les Messins, réduits à dix, ont été rejoints à la toute dernière minute du temps additionnel. Un épilogue cruel très difficile à encaisser tant la débauche d’énergie des hommes de Pouliquen aura été importante.

Partager cet article :

Il y a de quoi s’arracher les cheveux. Au cours de cette partie, Metz a tout fait pour l’emporter. Du jeu, des efforts, accompagnés par le brin de chance que méritait leur solidarité. Les éléments semblaient réunis pour que l’année 2008 débute par une victoire. Et un succès pas n’importe où : à Lille, terre indomptable pour le Club à la Croix de Lorraine, les Grenats n’y ayant plus gagné depuis la saison 1993/1994. Ce soir-là, Jean-Philippe Séchet avait inscrit un triplé et ses coéquipiers corrigé les Locaux quatre buts à zéro.
En cette 20ème journée de Ligue 1 Orange, saison 2007-2008, il ne fut pas question cette fois de festival de buts. Mais, comme c’est plus coutumier face à ces damnés « Dogues », de cruelle déception. Déjà, au match aller, ceux-ci avaient annulé l’égalisation de Momar N’Diaye en marquant sur corner dans les ultimes instants de la rencontre. De nouveau, c’est grâce à un coup de pied arrêté que les hommes de Puel parvinrent à se soustraire à leur destin. Au bout du suspense, au bout de la souffrance, du pied droit assassin de Cabaye (94°).
Jusque là, on avait assisté à un match rugueux entre deux formations visiblement peu disposées à se regarder jouer. Et Metz, hésitant au début, s’était suffisamment bien débrouillé pour laisser passer l’orage et trouver la faille dans l’arrière-garde lilloise. Peu avant la demi-heure, une ouverture de Laurent Agouazi profitait à Daniel Gygax, qui trompait son ancien coéquipier Malicki (0-1, 22°). Un petit évènement, puisque c’est la première fois que les Grenats ouvraient le score dans une rencontre de Ligue 1 cette saison.
Malheureusement, dès la mi-temps, les signes que les jours de guigne n’étaient pas tout à fait terminés se multiplièrent. Tout d’abord, Julien Cardy dut céder sa place, victime de nouvelles douleurs au pied, à Flavien Belson. Puis, au retour des vestiaires, Sébastien Bassong fut expulsé pour avoir reçu un second avertissement. L’équipe mosellane se résolut alors à entrer dans une longue période de résistance. Ce qu’elle fit plutôt bien, le poteau venant même sauver à deux reprises Christophe Marichez, par ailleurs impeccable. Le capitaine messin se montra infranchissable jusqu’à cette satanée 94ème minute fatale aux espoirs de succès lorrains. S’ils parviennent à évacuer, la semaine prochaine face à Monaco, toute la frustration accumulée ce soir au Stadium Nord, le spectacle promet d’être relevé à Saint-Symphorien…

A lire également

17déc2024

Actualités

Commencez l'année sur les cha-PAU de roue !  Pour célébrer la nouvelle année, les Grenats vous donnent rendez-vous au Stade Saint-Symphorien le...
Lire la suite

Actualités

Ce vendredi 20 décembre, le FC Metz se rendra sur la pelouse de l'ESTAC Troyes, dans le cadre des 32es de finale de la Coupe de France. Le coup d'...
Lire la suite