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Jean-Pierre Goujard : « Je n’avais jamais vu cela! »

Finalistes de la Danone Nation’s Cup, les benjamins de Jean-Pierre Goujard ont vécu un séjour inoubliable au contact de centaines d’enfants venus de tous les horizons. Leur entraîneur revient pour nous sur cette compétition hors du commun qu’il a vécue avec ses joueurs.
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Jean-Pierre, quelles sont vos impressions sur cette formidable épopée française dans la Danone Nation’s Cup ?
J.-P. G.: «
Les gamins en ont pris plein les yeux. La Danone Nation’s Cup a été une expérience exceptionnelle pour eux – et pas seulement pour eux –, parce qu’elle génère beaucoup d’espoirs et de rêves. Il y avait un public très nombreux pour assister à cette phase finale, c’est comme si nous étions des professionnels. Les jeunes ont également été très impressionnés par l’antre de Gerland ; être dans les tribunes, c’est une chose, mais disputer une finale au milieu du terrain, c’est complètement différent ! Pour ma part, j’en ai déjà vécu des choses et des tournois dans ma carrière, mais là, c’était phénoménal, tellement l’engouement était fort. Je n’avais jamais vu cela de ma vie ! »

Vous avez été finaliste de cet événement international. Qu’avez-vous ressenti ?
J.-P. G.:
« Tout d’abord, il faut souligner que la compétition ne se jouait pas sous les couleurs du FC Metz mais sous celles de l’équipe de France. Et c’est justement ce qui était magnifique : porter les survêtements des Bleus que l’on nous avait distribués. Avant de nous jeter dans le grand bain de notre première compétition internationale, nous n’avions aucun objectif, seulement celui de ne pas finir dernier. Puis, au fur et à mesure des matches, nous sommes montés en puissance. C’est tout de même génial d’avoir pu rencontrer tour à tour le Brésil, la Roumanie, le Kenya, la Chine, la Belgique, le Japon ou encore La Réunion et l’Afrique du Sud. »

Et vos joueurs ? 
J.-P. G. :
 Un événement tel que la Danone Nation’s Cup donne une ampleur importante à des gamins de 12 ans. Pendant toute la durée de la compétition, nous avons été beaucoup suivis par les médias car ils nous ont associés à l’Equipe de France A, il y avait donc une certaine attente de leur part. Je n’avais jamais donné autant d’interviews en seulement trois jours de compétition… Avec tous ces à-côtés, les joueurs ont tout de même ressenti par moments un peu de pression. Le plus dur pour eux a certainement été l’attente entre chaque match, puisqu’il leur était difficile de passer du temps au calme tellement il y avait de monde. C’est là que le stress peut les envahir. Mais au-delà de cela, la Danone Cup fut une excellente opportunité pour les joueurs de découvrir un peu autre chose que seulement du football : ils ont eu la chance de pouvoir côtoyer des enfants de cultures et de pays totalement différents. »

Revenons un instant sur la finale qui vous a opposés à l’Afrique du Sud. Pouvez-vous analyser pour nous la rencontre ?
J.-P. G. :
« Nous prenons le premier but au bout de quinze secondes de jeu et cela a « tué » les gamins psychologiquement. Durant la finale, nous n’avons pas joué à notre niveau, mais les Sud-Africains non plus. Je les avais vus jouer plusieurs fois auparavant : ils n’avaient battu la Belgique que par 2 buts à 0, alors que nous l’avions emporté 7 à 0 contre cette même sélection belge. Tout ce qu’il y a à dire, c’est que sur cette finale, les Sud Africains ont été meilleurs que nous ! S’il y avait de la déception ? Bien sûr, un peu à la fin de la rencontre ; trois de mes joueurs ont fini en pleurs, mais ils se sont vite rendu compte de leur parcours exceptionnel. Il faut leur apprendre à relativiser : qui aurait pensé que nous irions au bout de la compétition ? »

Un petit mot sur le parrain de la compétition, Zinedine Zidane…
J.-P. G. : « Zizou est venu saluer les finalistes avant le début du match. Il a l’air d’être quelqu’un de bien avec les enfants car vous savez on peut montrer une bonne image à la télévision et en être une toute autre dans la réalité. Or là, ce n’est pas le cas. »

Finalement, c’était une compétition réussie ?
J.-P. G. :
« Bien sûr! Si c’était à refaire, j’irai tout de suite sans hésiter, et cela même si je connais le résultat ! A nous de tout faire pour y retourner l’année prochaine. »

 

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