Metz - Clermont, je réserve ma place

Liebus en première ligne

Sur le banc du FC Metz lors de la remontée du club au cours de la saison 2002/2003, Johan Liebus défend aujourd’hui les cages du Stade de Reims. Il revient sur son évolution et sa nouvelle formation avant d’affronter ses anciens coéquipiers vendredi soir.
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Johan, vous êtes parti
de Metz en 2003, quel a été votre parcours depuis ?

Johan Liebus : « J’ai quitté Metz pour Gueugnon
où j’ai trouvé une place de titulaire. Pendant deux ans,
je me suis éclaté. Puis je suis arrivé en fin de contrat.
Reims m’a alors proposé de signer en tant que premier gardien.
J’y suis allé sans trop me poser de questions. Cela se passe plutôt
bien depuis le début de saison. Je pense donc que c’était
un bon choix. »

Quel bilan faites-vous de la
première moitié de saison du Stade de Reims ?

J.L. : « C’est assez satisfaisant car nous sommes
dans les temps pour atteindre l’objectif du club en championnat, qui était
de finir dans la première partie de tableau. Pour l’instant, nous
y sommes, on peut en être heureux. Néanmoins, il y a un bémol
à ce bilan. Sur certains matches, notamment à l’extérieur,
nous aurions sans doute pu ramener plus de points. Quelques matches nuls et
une ou deux victoires de plus nous auraient propulsé tout en haut du
classement. »

Parallèlement, il y a
ce bonus que représente la Coupe de la Ligue. On imagine que la demi-finale
contre Bordeaux suscite beaucoup d’attente à Reims…

J.L. : « Les supporters ne parlent que de cela depuis
que nous nous sommes qualifiés à Rennes. De notre côté,
j’espère que nous parviendrons à faire la part des choses.
Nous devons d’abord nous concentrer sur le championnat et ce déplacement
à Metz. Nous savons que venir à Saint-Symphorien ne sera pas facile.
Ce n’est qu’à partir de samedi que nous tournerons nos esprits
vers cette demi-finale. »

Votre victoire face à
Rennes en quart de finale figure-t-elle parmi les meilleurs moments de votre
carrière ?

J.L. : « A Metz, j’ai connu la remontée
en Ligue 1 mais je n’y avais pas vraiment participé puisque je
n’avais jamais été titularisé. C’était
donc bien moins intense que cette rencontre, qui est sans doute mon plus beau
souvenir en effet. J’espère qu’il y en aura d’autres.
»



Johan Liebus aux côtés de Julien François sur le banc
de Saint-Symphorien en 2001. Les deux hommes seront face à face vendredi.

Quels souvenirs gardez-vous du
Club à la Croix de Lorraine ?

J.L. : « Sur le plan sportif, j’y ai connu quelques
déceptions mais pas sur le plan humain. Durant mon passage, les blessures
m’avaient empêché de montrer ce que je valais au FC Metz.
C’est le regret que j’ai par rapport à cette période.
Autrement, je ne conserve en mémoire que de bons moments. Que ce soit
avec les joueurs ou les dirigeants, tout s’est bien passé. J’ai
gardé le contact avec Franck Béria et Sébastien Renouard.
Avec eux et Ludovic Butelle, nous étions inséparables à
l’époque. »

Justement, Franck Béria
nous a confié au cours de la semaine qu’il fallait « se méfier
de Johan Liébus, un gardien capable d’écoeurer un attaquant
en sortant une parade décisive ». Info ou intox ?

J.L. : « (rires) Nous sommes très proches. Alors,
quand l’occasion de s’envoyer des fleurs se présente c’est
toujours fait avec plaisir. Je ne préfère pas parler avant les
matches, ça porte souvent la guigne. J’espère juste que
ce sera une belle partie, que ‘Franck’ et ‘Seb’ feront
une bonne prestation… Mais qu’ils ne me marquent pas de but, autrement
j’en entendrais parler pendant dix ans ! »

Serez-vous animé de l’envie
de montrer ce dont vous êtes capable, ce que vous n’aviez pas pu
faire lors de vos années Grenat ?

J.L. : « Je rentre toujours sur un terrain pour gagner
quels que soient l’adversaire et le lieu, c’est ce qui me caractérise.
Mais je n’ai pas d’esprit de revanche par rapport au FC Metz. Si
je ne jouais pas à l’époque, c’est peut-être
car j’avais des lacunes ou que je ne faisais pas ce qu’il fallait.
J’ai tout de même profité de ces années pour travailler
des secteurs de jeu où j’avais plus de difficulté, ce qui
m’a servi par la suite. J’aurais aimé en faire profiter Metz
mais cela ne s’est pas fait, ce sont les aléas d’une carrière.
Il y a des hauts et des bas. »

Reims est la seule équipe
à avoir battu Metz en championnat. Quelle est la recette pour inquiéter
le leader ?

J.L. : « Déjà, nous avions eu la chance
de les rencontrer tôt dans la saison. Ils n’avaient sans doute pas
autant d’automatismes que maintenant. Ensuite, nous leur avions imposé
un gros défi physique d’entrée de jeu. Dans les duels, on
les avait bougés car on sait que sur le plan technique, ils sont au-dessus
du lot par rapport à la Ligue 2. Nous n’avions que cette option
pour les bousculer, cela a payé au match aller. Nous allons essayer de
rééditer le même type de prestation en espérant que
ça passe. »

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