passée la reprise de l’entraînement ?
Julien François : « Bien. Je revenais de blessure,
donc j’ai attaqué le 30 décembre par trois bonnes séances
en deux jours. Il fallait que je rattrape un peu ce que j’avais perdu.
Sur les dernières semaines de compétition, je pense avoir payé
mon léger manque de préparation estivale. Hier, pour notre premier
match, nous avons fait un bonne prestation contre Jarville. Il y avait pas mal
de jeu et d’enchaînements. Nous allons entamer directement samedi
avec un gros match. Nous n’avons pas le temps de nous poser de questions.
»
Quel bilan faites-vous de l’année
2006 ?
J.F. : « Il est plutôt positif. Je suis
revenu à Metz, un choix qui n’a pas été évident
à faire. J’avais à Grenoble un bon statut et j’aurais
pu rester dans une sorte de confort. Mais j’ai finalement préféré
venir travailler avec Francis De Taddeo avec ce challenge de la montée.
Je ne pensais pas que cela allait aussi bien se passer. Nous récoltons aujourd’hui
les fruits de notre travail. Que ce soit les joueurs venus ici pour se relancer
ou les jeunes formés au centre. L’amalgame s’est fait très
vite. Je pense avoir bien joué mon rôle jusqu’à maintenant.
»
L’équipe est sur
une bonne dynamique. Que la coupure soit courte est peut-être une bonne
chose…
J.F. : « En effet, et nous avons envie de rester sur
cette voie. Cette période de reprise n’est jamais évidente
car les cartes sont redistribuées. Pas mal d’équipes cherchent
à se renforcer. Nous restons dans de bonnes dispositions. Les entraînements
sont assez chargés, tout le monde semble en forme et animé d’un
même état d’esprit. Ce serait bien de démarrer par
un résultat positif, contre Lille, avant de recevoir Reims. »
Que représente pour vous
ce 1/32ème de finale face à Lille ?
J.F. : « Pour moi, c’est un bon souvenir car nous
étions allés gagner chez eux 3-1 avec Grenoble en Coupe. L’entraîneur
avait pas mal fait tourner son effectif pour la rencontre. Cette fois, je doute
que ce soit le cas puisqu’il s’agit d’un match de reprise.
C’est une confrontation face à une équipe de L1 qui figure
parmi les 16 meilleures d’Europe. Mais il ne faut pas s’en faire
une montagne. Ce n’est pas un match exceptionnel pour nous. Il y aura du
monde, c’est une belle affiche et nous avons tout à gagner. A la
rigueur, ça peut nous permettre de nous étalonner. Mais je pense
même que Reims est un rendez-vous plus important. »
Avez-vous des souvenirs particuliers
de rencontres de Coupe ?
J.F. : « Un quart de finale perdu à Sedan, toujours
avec Grenoble. Cette compétition est une aventure humaine. Au
tour précédent, nous avons failli passer à la trappe contre
Villemomble. C’est le charme de la Coupe. Cette fois, nous sommes dans
la position de l’outsider. Si nous passons quelques tours de plus, cela
peut aider à cimenter davantage le groupe et nous donner encore plus
de confiance. »
Que peut-on vous souhaiter pour
que 2007 soit encore meilleure que 2006 ?
JF : « D'atteindre notre objectif collectif : la
montée. Après ce que nous venons de réaliser, nous ne pouvons
plus nous cacher. Il faut prendre les matches les uns après les autres,
repartir comme si c’était un nouveau championnat. J’espère
continuer à apporter ma pierre à l’édifice. Pourquoi
pas essayer de marquer un ou deux buts pour mettre en valeur mes prestations,
car je fais un travail de l’ombre. Autrement, sur le plan plus personnel,
2007 sera pour moi l’année de la paternité. Je vais avoir
une petite fille en février. Un rendez-vous important et physique, d’après
ce qu’on m’a dit ! »