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« Rien à perdre face à Metz »

L’ancien Strasbourgeois Thierry Debes a souvent, par le passé, été le bourreau des attaquants messins. Les Grenats le retrouvent vendredi sous le maillot de Guingamp. Sa mission est toujours la même : les mettre en échec. Interview.
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Thierry, le début de
saison de l’ « En Avant » est difficile. Quel bilan pouvez-vous
faire aujourd’hui ?

Thierry Debes : « C’est forcément négatif,
nous avons une victoire en onze journée. Au départ, nous avons
pratiqué un bon football et cela n’a pas été récompensé.
Nous méritions plus de points, même si c’est aussi de notre
faute puisque nous n’avons pas réussi à marquer des buts.
Depuis quelques journées, nous souffrons davantage. Le doute s’est
installé compte tenu de ce bilan qui ne collait pas à nos prestations.
Notre niveau de jeu s’est alors dégradé, c’est véritablement
inquiétant. »

Vous avez accroché un
bon point à Libourne, cela peut-il constituer un déclic ?

T.D. : « Oui, d’autant que nous avons évolué
à dix pendant un bon moment. Depuis le début de la saison, nous
ne sommes pas vraiment aidés par l’arbitrage. Cela rajoute aux
difficultés que nous avons. Dans ces conditions, nous sommes heureux
d’avoir pu ramener un point car Libourne est une belle équipe.
Nous avons su le faire ensemble, c’est ce qui manquait ces derniers temps.
Maintenant, avec la venue de Metz, nous nous attaquons à une équipe
d’un calibre différent. »

Vous êtes avant-derniers
et affrontez le leader. Guingamp a tout à gagner face au FC Metz…

T.D. : « Nous avions l’ambition, en début
d’exercice, de concurrencer Metz dans la course à la montée.
Malheureusement, on en est là. Vendredi encore, nous devrons nous passer
de dix joueurs absents pour cause de blessure. C’est vrai que nous n’avons
rien à perdre mais cela devient très dur pour nous de composer
avec ces soucis d’effectif. Nous tentons d’incorporer des jeunes.
Mais comme on a pu le voir face à Caen, contre les grosses écuries,
on a vraiment du mal à rivaliser. Nous attendons avec impatience le retour
de nos blessés. »

Pouvez-vous nous dire un petit
mot sur votre adversaire de vendredi ?

T.D. : « Je connais bien ce club car je l’ai souvent
rencontré lorsque je jouais à Strasbourg. Après, j’avais
également croisé Metz avec Grenoble en Ligue 2. C’est une
très belle équipe. Ils ont récupéré Malick
Diop, un super joueur qui était chez nous l’an dernier. Il a bien
stabilisé la défense. Nous savons que leurs points forts sont
la solidité et l’efficacité sur les coups de pieds arrêtés
offensifs. Nous savons à quoi nous attendre mais nous avons tout à
gagner. Faire un gros coup nous relancerait peut-être dans ce championnat
de Ligue 2. »

Quels souvenirs gardez-vous de
vos rencontres face au FC Metz ?

T.D. : « Pour l’instant, on peut dire que Metz
est ‘mon équipe’. J’ai toujours eu de très bons
souvenirs contre eux. Lorsqu’on est gardien, parfois, des clubs ou des
stades vous réussissent. Moi, j’adore venir jouer à Saint-Symphorien.
Il semble régner au club une ambiance familiale. Cela doit être
très agréable d’en faire partie. Et pour avoir connu Michel
Ettorre, je peux dire que les gardiens sont gâtés. »


Souvenez-vous…

Strasbourg – Metz, 8 janvier 2000

Sous la houlette de Joël Muller, les Grenats se rendent à Strasbourg
pour y disputer, en tout début d’année, un seizième
de finale de Coupe de la Ligue. Les deux équipes n’ayant pas réussi
à se départager, la séance de tirs aux buts vient clôturer
les débats. Thierry Debes, le gardien alsacien, n’y encaissera
pas le moindre but. Bastien, Proment, Asuar puis Morisot sont les tireurs malheureux
d’une séance qui voit le Racing l’emporter 2 à 0...
Une semaine plus tard, en championnat cette fois, Debes s’inclinera à
une reprise, sur un parfais coup de tête de Louis Saha (score final :
1-1).

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