Le temps n’était pas au spectacle, ce dimanche, au stade Delaitre de Marly qui pour ses retrouvailles avec le Championnat de France Amateur, avait fait le plein (environ 300 spectateurs). Une belle averse s’est déclanchée comme pour doucher les espoirs visiteurs et augmenter la rugosité des débats. Le score est resté nul et vierge tout au long de la partie. Au regard du peu d’occasions que se sont créées les deux équipes, cela n’a rien d’illogique. Les rares fois où Metz fut pris à revers, Landry Bonnefoi eut le bon goût de sortir quelques arrêts de grande classe. Et comme « la chance sourit aux travailleurs », selon José Pinot, il fut également suppléé par son poteau…
La grinta du portier prêté par Turin permit aux siens, pour commencer, d’éviter une double sanction des plus cruelles après seulement huit petites minutes de jeu. Bocandé, replacé en défense centrale, avait commis l’irréparable en qualité de dernier défenseur. Carton rouge et penalty. Heureusement, Bonnefoi plongea du bon côté. Ceci donna du baume au cœur à ses coéquipiers, qui se soudèrent afin de défendre l’inviolabilité de leur but. Du coup, en 45 minutes, Calais ne frappa jamais au but. 0-0 à la mi-temps, donc.
Après la pause, la situation évolua doucement au fil des minutes. Si les Mosellans parvenaient de mieux en mieux à ressortir le ballon, ce qui permit à Mangane de solliciter Schille de la tête (62°), le temps ouvrit quelques brèches dans leur dispositif. Une première fois, Baron manqua de les surprendre sur un coup de pied arrêté. Puis, Millien tenta sa chance aux 18 mètres, Bonnefoi s’envola pour détourner le ballon (64°). Deux minutes plus tard, c’était au tour du Calaisien Letzelter, coupable d’un mauvais geste sur Renouard, de se voir montrer le chemin du vestiaire par Monsieur Fabre. Ceci donnait lieu à un final plus ouvert sans être plus prolifique. Car Metz manqua d’à propos sur quelques situations chaudes ; car Calais manqua d’imagination pour se créer davantage d’occasion ; et car Bonnefoi, durant le temps additionnel, écoeura une dernière fois Hoguet, qui venait le fusiller à bout portant… Un bon nul pour Metz, une mauvaise affaire pour Calais et sa joyeuse bande de supporters, dont l’objectivité et le soutien ne se sont jamais démentis tout au long de la partie !
La réaction de José Pinot : « Je retiens que nous n’avons pas pris de but malgré un scénario difficile auquel nous avons bien su nous adapter. Les garçons ont montré un super état d’esprit. Ils se sont serrés les coudes pour défendre cet arrêt de Landry Bonnefoi, qui nous a permis de rester dans le match. Dans le travail défensif, ils ont été bons. Malheureusement, nous avons eu du mal à enchaîner sur le plan offensif car nous laissions beaucoup de forces dans la récupération. En deuxième période, c’était mieux de ce côté mais nous manquions un peu de liant. »
La feuille de match
2ème journée de CFA, Metz 0-0 Calais
Stade Delaitre à Marly, dimanche 13 août 2006
Arbitre : Monsieur Fabre (Franche Comté)
La grinta du portier prêté par Turin permit aux siens, pour commencer, d’éviter une double sanction des plus cruelles après seulement huit petites minutes de jeu. Bocandé, replacé en défense centrale, avait commis l’irréparable en qualité de dernier défenseur. Carton rouge et penalty. Heureusement, Bonnefoi plongea du bon côté. Ceci donna du baume au cœur à ses coéquipiers, qui se soudèrent afin de défendre l’inviolabilité de leur but. Du coup, en 45 minutes, Calais ne frappa jamais au but. 0-0 à la mi-temps, donc.
Après la pause, la situation évolua doucement au fil des minutes. Si les Mosellans parvenaient de mieux en mieux à ressortir le ballon, ce qui permit à Mangane de solliciter Schille de la tête (62°), le temps ouvrit quelques brèches dans leur dispositif. Une première fois, Baron manqua de les surprendre sur un coup de pied arrêté. Puis, Millien tenta sa chance aux 18 mètres, Bonnefoi s’envola pour détourner le ballon (64°). Deux minutes plus tard, c’était au tour du Calaisien Letzelter, coupable d’un mauvais geste sur Renouard, de se voir montrer le chemin du vestiaire par Monsieur Fabre. Ceci donnait lieu à un final plus ouvert sans être plus prolifique. Car Metz manqua d’à propos sur quelques situations chaudes ; car Calais manqua d’imagination pour se créer davantage d’occasion ; et car Bonnefoi, durant le temps additionnel, écoeura une dernière fois Hoguet, qui venait le fusiller à bout portant… Un bon nul pour Metz, une mauvaise affaire pour Calais et sa joyeuse bande de supporters, dont l’objectivité et le soutien ne se sont jamais démentis tout au long de la partie !
La réaction de José Pinot : « Je retiens que nous n’avons pas pris de but malgré un scénario difficile auquel nous avons bien su nous adapter. Les garçons ont montré un super état d’esprit. Ils se sont serrés les coudes pour défendre cet arrêt de Landry Bonnefoi, qui nous a permis de rester dans le match. Dans le travail défensif, ils ont été bons. Malheureusement, nous avons eu du mal à enchaîner sur le plan offensif car nous laissions beaucoup de forces dans la récupération. En deuxième période, c’était mieux de ce côté mais nous manquions un peu de liant. »
La feuille de match
2ème journée de CFA, Metz 0-0 Calais
Stade Delaitre à Marly, dimanche 13 août 2006
Arbitre : Monsieur Fabre (Franche Comté)
Expulsions :
Metz : Bocandé (8°)
Calais : Letzelter (66°)
Avertissements :
Metz : Walasiak, Renouard
Calais : Meirsman, Briesmalien, Devilliers
Les équipes :
Metz : Bonnefoi – Anastassowa, Mangane, Bocandé, Anton – Walasiak (Aribi 84°), Diakité, Betsch (Calton 87°), Contout – Renouard, Françoise (Andrès 75°)
Calais : Schille – Meirsman, Briesmalien, Baron (Hurtrel 75°), Letzelter, Devilliers, Millien (Ikkhadalène 83°), Marque, Pruvost (Dambetti 71°), Rollet, Hoguet