années à la formation, vous voilà entraîneur de l’équipe
professionnelle, un aboutissement ?
Francis De Taddeo : « Pas du tout, c’est un départ.
C’est là que tout commence. Si je considérais cela comme
une finalité, je serai déjà mort. Je ressent une grande
fierté et beaucoup d’excitation car il s’agit d’un
challenge difficile. Mais je suis persuadé que nous pouvons parvenir
à nos fins. »
Vous n’avez jamais entraîné
au haut niveau, cela peut-il constituer un handicap ?
F. D.T. : « Je suis conscient de partir avec des avantages
et des inconvénients. Mais je sais où ils se situent, cela me
permettra de mieux les compenser. Certes, je n’ai pas d’expérience
du haut niveau. Et dans ce domaine, la présence de Joël Muller
est importante. Je pourrais m’appuyer sur lui et ce que j’ai retenu
de ses prédécesseurs. »
Avez-vous une idée de
ce à quoi ressemblera votre équipe la saison prochaine ?
F.D.T. : « Il faut attendre que le rideau tombe avant
d’en dire plus. Il y a des joueurs que nous souhaitons conserver car nous
pensons que leur état d’esprit correspond à nos attentes.
Mais ceux-ci seront peut-être sollicités par d’autres clubs
et nous ne sommes pas sûrs de les compter parmi nous l’an prochain.
De même que nous ne sommes pas certains de voir partir ceux sur qui nous
comptons moins. Pour l’instant, nous devons tenir compte de ces deux paramètres.
»
Sur quels axes allez-vous vous
baser pour construire votre formation ?
F.D.T. : « Il ne faut pas se tromper de priorité.
Pour commencer, il faut déjà qu’elle soit difficile à
manœuvre pour l’adversaire. Ensuite, qu’elle soit capable de
lui poser des problèmes. Puis, si possible, qu’elle produise du
spectacle. Dans un premier temps, il faut donc reformer un groupe solide, qui
ait du cœur et qui soit homogène. Si nous arrivons à obtenir
cela, nous aurons franchi une première marche et serons sur la bonne
voie. »