Ruslan Pimenov n'avait
pas joué depuis longtemps, Cherif Touré non plus.
Chacun de leur côté, ils étaient ceux
sur qui Metz comptait pour retrouver des couleurs offensivement. Ni
l'un ni l'autre ne réussit à tromper la vigilance
de Ronand Le Crom malgré un esprit d'entreprise louable. Et
comme le compteur d'Hervé Tum resta également
bloqué, les Mosellans ne purent marquer que par
l'intermédiaire de Nasser Ouadah, dont le centre atterrit
dans la lucarne adverse. Voilà tout le problème
de cette équipe messine, qui a vu ses espoirs
s'évanouir dans cette bataille à couteaux
tirés.
Les Troyens, qui se plaignaient uninaniment d'un manque de
réussite ces derniers temps, ne peuvent pas en vouloir
à dame chance sur ce match là, même
s'il serait indécant d'expliquer leur succès par
cet unique facteur. Amzine a ouvert la marque avec la malencontreuse
participation de Carl Medjani, qui prit bien malgré lui son
gardien à contre-pied (0-1, 29°). Et Dallet a
bénéficié d'un penalty qui ne
l'était peut-être pas, le tacle de Mehdi
Méniri semblant des plus corrects qui soit...
Pourtant, après une entame hésitante, Metz
semblait prendre peu à peu le pas sur son adversaire. Une
série de corners semaient le trouble dans la surface auboise
au quart de jeu ; Proment manquait sa volée du gauche
après un bon travail de Ouadah (21°) et Pimenov,
surtout, avait par deux fois l'occasion de tromper Le Crom. Il lui
manquait quelques centimètres pour placer sa tête
(26°), puis sa talonnade ne suffisait pas à
inquiéter le portier adverse, ce qui annulait l'excellent
débordement d'Alioui (28°). Du coup, comme Amzine
est passé par là, les espoirs messins ne
franchirent pas le cap de la demi-heure.
Car ensuite, les Lorrains poussèrent de façon
désordonnée sans jamais franchement
réussir à se montrer dangereux. Sauf par Ruslan
Pimenov, qui dans la foulée, se voyait offrir un nouveau
ballon de but par Ouadah. Le Crom s'interposait sans sourciller. Ce qui
permit aux siens de rejoindre le vestiaire nantis d'un but d'avance.
Bien en place, les hommes de Furland profitèrent de ce
précieux viatique pour se lancer dans la seconde
période. La première de leur contre-attaque fut
mise en échec in extremis par Mehdi Méniri, la
seconde vit Dallet enfoncer le clou d'une volée imparable
(0-2, 52°). Joël Muller devait bien tenter quelque
chose pour inverser le cours du sort. Il lançait alors
Agouazi et Gueye dans la bataille. Et on pensait que le vent avait
tourné quand un long centre de Nasser Ouadah terminait dans
la lucarne d'un Le Crom surpris (1-2, 61°). C'était
oublier la forme de Sébastien Dallet, qui obtenait donc un
penalty dans les minutes suivantes. Benjamin Nivet dut attendre que la
colère de la Tribune Est se termine pour pouvoir le tirer...
et le retirer. Troyes reprenait deux buts d'avance (1-3, 67°).
La fin de match, totalement décousue, ne changea rien
à l'affaire, puisque Gueye répondit à
Grax (1-4, 89° puis 2-4, 91°). Le
Sénégalais sauvait ainsi ce qui restait d'honneur
à ses couleurs baffouées en ce soir de
fête. Une trop maigre consolation face à un destin
scellé.
34ème
journée de Ligue, Metz 2-4 Troyes (0-1)
Stade Saint-Symphorien, samedi 8 avril 2006
21 027 spectateurs
Arbitre : Monsieur Coué
Buts :
Metz :
Ouadah (61°), Gueye (91°)
Troyes :
Amzine (29°), Dallet (52°), Nivet (67° sp),
Grax (89°)
Avertissements :
Metz :
Ouadah (68°)
Troyes :
Paisley (21°), Amzine (29°), Dallet (78°)
Les équipes :
Metz :
Marichez – Alioui (Agouazi 59°), Borbiconi,
Méniri, Mihoubi – Pimenov, Medjani, Proment,
Cherif Touré (Contout 59°) – Ouadah (Gueye
71°) – Tum
Troyes :
Le Crom – Montero, Kouassi, Faye, Paisley – Amzine,
Matuidi (Nadé 81°), Tourenne (Grax 75°)
– Nivet – Dallet, Bangoura
pas joué depuis longtemps, Cherif Touré non plus.
Chacun de leur côté, ils étaient ceux
sur qui Metz comptait pour retrouver des couleurs offensivement. Ni
l'un ni l'autre ne réussit à tromper la vigilance
de Ronand Le Crom malgré un esprit d'entreprise louable. Et
comme le compteur d'Hervé Tum resta également
bloqué, les Mosellans ne purent marquer que par
l'intermédiaire de Nasser Ouadah, dont le centre atterrit
dans la lucarne adverse. Voilà tout le problème
de cette équipe messine, qui a vu ses espoirs
s'évanouir dans cette bataille à couteaux
tirés.
Les Troyens, qui se plaignaient uninaniment d'un manque de
réussite ces derniers temps, ne peuvent pas en vouloir
à dame chance sur ce match là, même
s'il serait indécant d'expliquer leur succès par
cet unique facteur. Amzine a ouvert la marque avec la malencontreuse
participation de Carl Medjani, qui prit bien malgré lui son
gardien à contre-pied (0-1, 29°). Et Dallet a
bénéficié d'un penalty qui ne
l'était peut-être pas, le tacle de Mehdi
Méniri semblant des plus corrects qui soit...
Pourtant, après une entame hésitante, Metz
semblait prendre peu à peu le pas sur son adversaire. Une
série de corners semaient le trouble dans la surface auboise
au quart de jeu ; Proment manquait sa volée du gauche
après un bon travail de Ouadah (21°) et Pimenov,
surtout, avait par deux fois l'occasion de tromper Le Crom. Il lui
manquait quelques centimètres pour placer sa tête
(26°), puis sa talonnade ne suffisait pas à
inquiéter le portier adverse, ce qui annulait l'excellent
débordement d'Alioui (28°). Du coup, comme Amzine
est passé par là, les espoirs messins ne
franchirent pas le cap de la demi-heure.
Car ensuite, les Lorrains poussèrent de façon
désordonnée sans jamais franchement
réussir à se montrer dangereux. Sauf par Ruslan
Pimenov, qui dans la foulée, se voyait offrir un nouveau
ballon de but par Ouadah. Le Crom s'interposait sans sourciller. Ce qui
permit aux siens de rejoindre le vestiaire nantis d'un but d'avance.
Bien en place, les hommes de Furland profitèrent de ce
précieux viatique pour se lancer dans la seconde
période. La première de leur contre-attaque fut
mise en échec in extremis par Mehdi Méniri, la
seconde vit Dallet enfoncer le clou d'une volée imparable
(0-2, 52°). Joël Muller devait bien tenter quelque
chose pour inverser le cours du sort. Il lançait alors
Agouazi et Gueye dans la bataille. Et on pensait que le vent avait
tourné quand un long centre de Nasser Ouadah terminait dans
la lucarne d'un Le Crom surpris (1-2, 61°). C'était
oublier la forme de Sébastien Dallet, qui obtenait donc un
penalty dans les minutes suivantes. Benjamin Nivet dut attendre que la
colère de la Tribune Est se termine pour pouvoir le tirer...
et le retirer. Troyes reprenait deux buts d'avance (1-3, 67°).
La fin de match, totalement décousue, ne changea rien
à l'affaire, puisque Gueye répondit à
Grax (1-4, 89° puis 2-4, 91°). Le
Sénégalais sauvait ainsi ce qui restait d'honneur
à ses couleurs baffouées en ce soir de
fête. Une trop maigre consolation face à un destin
scellé.
34ème
journée de Ligue, Metz 2-4 Troyes (0-1)
Stade Saint-Symphorien, samedi 8 avril 2006
21 027 spectateurs
Arbitre : Monsieur Coué
Buts :
Metz :
Ouadah (61°), Gueye (91°)
Troyes :
Amzine (29°), Dallet (52°), Nivet (67° sp),
Grax (89°)
Avertissements :
Metz :
Ouadah (68°)
Troyes :
Paisley (21°), Amzine (29°), Dallet (78°)
Les équipes :
Metz :
Marichez – Alioui (Agouazi 59°), Borbiconi,
Méniri, Mihoubi – Pimenov, Medjani, Proment,
Cherif Touré (Contout 59°) – Ouadah (Gueye
71°) – Tum
Troyes :
Le Crom – Montero, Kouassi, Faye, Paisley – Amzine,
Matuidi (Nadé 81°), Tourenne (Grax 75°)
– Nivet – Dallet, Bangoura