Pourtant tout avait bien mal débuté : Guilly ouvrait dès la 7ème minute de
jeu pour Nonda (hors jeu?) qui d'une pichenette trouvait les filets de Faryd
Mondragon.
Stupeur dans les travées de Saint Symphorien ! Malgré ce coup de froid, la partie
prenait un visage intéressant : malheureusement les contres messins s'ils étaient
animés de la plus belle intention, pêchaient dans leur finition. Jager (19e)
et Bastien (34e) croyaient avoir fait le plus dur mais Porato s'interposait.
Au fil des minutes, Les grenats poussaient, s'enhardissaient et campaient de
plus en plus dans le camp monégasque; à la 38e, l'arbitre, bien mal inspiré,
niait l'évidence, en refusant un pénalty flagrant sur Jonathan Jager "bien"
ceinturé par Christanval !
Les monégasques pouvaient s'estimer heureux de cet "oubli", tant ils passaient
un mauvais quart d'heure ! Il fallait attendre la 45ème minute de jeu pour obtenir
la délivrance attendue, lorsque à la suite d'un coup franc de Meyrieu, la balle
échouait entre les têtes de Christianval et de Philippe Gaillot, Porato était
battu, et ce n'était que justice...
A la reprise, volontaires et tenaces, les messins éprouvaient plus de difficultés
à contrarier les monégasques, et l'on assistait à un quadrillage tactique de
part et d'autre du milieu de terrain. Le spectacle restait plaisant, Monaco
semblait moins fringant et payait ses efforts de mercredi dernier en Ligue des
Champions.
Malheureusement, faute d'avoir su tuer le match, les messins allaient plier
en deux temps: les blessures de Stéphane Morisot (51e) puis de Philippe Gaillot
(66e) désorganisaient les grenats et après une première alerte (parade extraordinaire
de Faryd Mondragon à la 66e), suite à une relance approximative dans l'axe,
Prso s'échappait et relançait l'AS Monaco (72e). A la recherche d'une nouvelle
égalisation, les messins s'exposaient aux contres, Ludovic Guily s'échappait
sur le côté droit et d'un tir croisé cruxifiait Faryd Mondragon (82e).
La messe était dite et les tirs de Frédéric Meyrieu au ras de la lucarne gauche
(80e) ou de Christophe Bastien sur le poteau droit de Porato (85e) auraient
mérité mieux... Les grenats en fait victimes d'une désorganisation née des deux
blessures de Philippe Gaillot et de Stéphane Morisot, ont plié alors que le
bateau monégasque semblait prêt à prendre l'eau...fin de série donc pour les
messins qui pointent à trois points du nouveau leader parisien, avant un délicat
déplacement sur l'île de beauté.