dans le vestiaire après trois matches sans défaite ?
Ludovic Obraniak : Ces trois derniers résultats sont
bons pour le moral. La confiance et la sérénité sont quelque
peu revenues au sein du groupe. Nous avons pris cinq points sur neuf possibles,
ce qui n’est pas si mal au regard de nos résultats depuis le début
de la saison. Nous arrivons à travailler avec beaucoup plus de tranquillité
tout au long de la semaine. Il y a pas mal de choses qui sont meilleures qu’au
début. Nous sommes confiants pour la suite.
On parle beaucoup de la défense
mais le milieu de terrain est également en train de se solidifier…
L.O. : Nous trouvons bien nos marques en ce moment. Il commence
à y avoir une certaine stabilité au niveau de l’équipe.
Cela fait trois matches que nous ne prenons pas de but mais il est vrai que
nous n’en marquons pas beaucoup. L’important pour nous est de ne
pas en prendre puisque cela nous assure au moins un point. Dans notre situation,
ce n’est pas négligeable. C’est sûr, nous pensons d’abord
à défendre avant d’attaquer. Mais il va falloir mettre les
deux en œuvre contre Toulouse car cette fois, un point ne suffit pas.
Comment espérez-vous remédier
à ce problème de rendement offensif ?
L.O. : Nous faisons beaucoup de travail devant le but ces derniers
temps, de schémas tactiques amenant à des centres depuis les côtés
et à une finition. Sur ces exercices, cela s’est plutôt bien
passé puisque nous avons marqué pas mal de buts. Maintenant, nous
espérons que cela va se renouveler en match. Il faut que nous arrivions
à mieux garder le ballon, à poser et à imposer notre jeu.
Pour finir, que pensez-vous de
la réussite actuelle de votre ancien coéquipier Franck Signorino
?
L.O. : Cela ne me surprend pas du tout. Je savais bien qu’en
allant dans un club un peu plus « huppé », il poursuivrait
la progression entamée ici. Il lui reste encore une bonne marge mais
il est déjà arrivé à un bon niveau puisqu’il
y a pas mal de clubs qui s’intéressent à lui. C’est
devenu un bon joueur. Il est bien parti dans sa carrière. Cela me fait
plaisir, d’autant que je l’ai encore régulièrement
au téléphone.