et un nouveau séjour en sélection, la confiance revient ?
Babacar Gueye : Je pense que c’est surtout cette victoire
qui nous fait beaucoup de bien. Sur le plan personnel, le fait d’avoir
marqué met en confiance d’autant que je restais sur deux rencontres
où je ne figurais pas dans le groupe. Physiquement, ça va de mieux
en mieux, c’est important de pas avoir pépins physiques. Je suis
vraiment content de revenir. Maintenant, j’espère que nous allons
continuer sur cette lancée et accrocher de bons résultats à
l’extérieur.
Vous avez été absent
des terrains pendant quatre mois en raison d’une pubalgie. Comment avez-vous
vécu cette période ?
B.G. : Il s’agissait de la première blessure importante
de ma carrière. C’était difficile mais on peut dire que
j’ai eu de la chance. J’ai été opéré
en fin de saison et j’ai pu effectuer la plupart de ma convalescence durant
l’intersaison. En tout, j’ai manqué onze matches, cela aurait
pu être pire.
Entre le maintien, les sifflets
et une blessure, la saison précédente fut délicate pour
vous. Avez-vous gagné en maturité ?
B.G. : C’est clair. Lorsqu’on arrive à revenir
dans l’équipe malgré tous ces problèmes, on en récupère
les bénéfices au bout. Désormais, je suis plus serein et
je sais mieux faire face à certaines difficultés. J’espère
quand même que cette période est derrière moi et que j’aurai
moins de soucis physiques à l’avenir.
Avez-vous un objectif pour cette
saison maintenant que vous êtes rétabli ?
B.G. : Marquer des buts. Et bien sûr, sortir de cette
zone rouge dans laquelle nous sommes depuis le début de la saison même
si nous savons très bien que ce sera difficile. Nous espérons
que le public sera derrière nous car nous avons besoin des supporters.
Il y a un bon groupe, je suis persuadé que nous pouvons enchaîner
des bons résultats et nous sortir de cette mauvaise passe.
Cette victoire contre Ajaccio
vous permet de retrouver un état d’esprit plus conquérant
?
B.G. : Il était surtout question de gagner. Le reste,
ça pouvait venir ou pas, l’essentiel était qu’on arrive
à enfin remporter un match car c’était la seule chose qui
pouvait nous redonner de la confiance. Maintenant, nous avons peut-être
battu Ajaccio mais il n’en reste pas moins que deux matches à l’extérieur
nous attendent. Et il nous faudra prendre des points. Ce n’est pas le
moment de se relâcher. Il n’y a qu’en s’arrachant que
nous arriverons à nous en sortir.
Joël Muller estime que Lens
est supérieur à Metz. Vous n’avez donc rien à perdre
en vous rendant à Bollaert ?
B.G. : Le Racing est meilleur que nous. Mais lorsqu’on
est sur la pelouse, à onze contre onze, l’état d’esprit
fait parfois que les deux formations se valent. Nous savons ce que nous avons
à faire. Garder l’enthousiasme et la volonté dont nous avons
fait preuve lors de la seconde période contre Ajaccio. Si nous sommes
bien en place et que nous ne prenons pas de but, nous pouvons faire des résultats
à l’extérieur.