C’est la victoire la plus facile de Lyon cette saison. Nous avons beaucoup
d’internationaux, ce qui nous a permis de faire des changements. Nous
sommes particulièrement satisfaits ce soir. Carlo Molinari ne mérite
pas les sifflets qui viennent des tribunes. Pour Metz, c’était
un match capital car ils avaient beaucoup de raisons d’essayer de nous
faire tomber. »
Grégory Proment : «
Il y a énormément d’écart entre Lyon et nous. Nous
aurions pu mieux faire mais c’est très vite devenu difficile. Les
supporters sont déçus ce soir, c’est normal. Mais il ne
faut pas se tromper de cible. Le président tient le club à bout
de bras. »
Gérard Houiller : «
La différence s’est faite à partir du moment ou John a marqué.
Ce n’est pas la meilleure performance de Lyon cette saison mais elle a
du relief car elle vient après celle d’Olympiakos. Nous étions
un peu mollassons en début de rencontre mais il faut dire que le terrain
ne permettait pas un jeu rapide. Metz était dans une situation qui les
poussaient à faire une grosse entame de match. Un but les aurait mis
en confiance mais c’est nous qui avons ouvert la marque. »
Ludovic Obraniak : « On
ne peut pas faire pire. Ca fait mal, c’est très dur car il s’agit
de mes couleurs et mon club. On va se battre jusqu’au bout. »
Joël Muller : « Le
score est sévère, surtout celui de la première mi-temps.
Nous avons fait vingt cinq bonnes premières minutes. Sur un exploit,
Lyon a ouvert le score. Ensuite, nous nous retrouvons dans la pire situation,
à savoir que nous devions courir après le score. A ce moment là,
on voit la différence qu’il existe entre une équipe invaincue
et une autre qui doute. Lyon a fait preuve d’une technique et d’une
aisance collective qui nous a mis en grande difficulté. Il y a une lueur
d’espoir. A chaque match, nous avons de bonnes périodes. Au début,
nous avons montré que nous étions meilleurs que ce que le classement
pourrait laisser penser. Mais avec Lyon, la différence est énorme.
»