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Joel Asoro : "Metz, une ville chaleureuse"

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Joel, vous venez d’inscrire votre premier but avec le maillot du FC Metz sur la pelouse du RC Lens. Comment vous sentez-vous après ce moment particulier ? 

Joel Asoro : « Je me sens très bien, évidemment ! J’avais déjà regardé plusieurs rencontres du FC Metz par le passé, et je savais que le match contre le RC Lens était très attendu. C’est une équipe qui avait terminé à la deuxième place de Ligue 1 Uber Eats la saison passée, et qui est qualifiée pour la Ligue des Champions. Marquer face à Lens, c’était un moment absolument incroyable ! »

Justement, pouvez-vous nous décrire cette première réalisation ? 

J.A. : « Je crois qu’il m’a fallu deux secondes pour réaliser que je venais de marquer. Je me suis jeté pour reprendre le centre de Matthieu Udol, mais je n’ai pas compris immédiatement que la balle avait fini au fond des filets. C’est en voyant Oscar Estupiñán et Lamine Camara courir vers moi que j’ai réalisé que j’avais ouvert le score ! On peut dire que c’était une bonne surprise ». 

Parlons de votre arrivée en Moselle. Vous avez rejoint le FC Metz il y a un mois jour pour jour, et vous semblez être déjà très bien intégré …

J.A. : « Je me suis tout de suite senti à l’aise dans mon nouvel environnement. Cette ville, je la trouve très calme et chaleureuse. Ma famille et moi aimons beaucoup ce nouveau cadre de vie. Tout cela me met dans de très bonnes dispositions au quotidien pour travailler. Il a fallu affronter la barrière de la langue les premiers jours, mais je commence à comprendre l’essentiel. Je vais continuer à apprendre le français. D’ici la fin de l’année, je devrais maîtriser la langue avec plus de facilité ! »

En tout cas, le sourire et la bonne humeur semblent vous animer dans la vie de tous les jours …

J.A. : « C’est tout à fait cela, et tout le monde me dit la même chose (rires) ! Pour mon caractère, on m’a souvent comparé à Rafael Leao (attaquant de l’AC Milan, NDLR) car il possède aussi ce côté jovial en permanence. Pour moi, c’est quelque chose de tout à fait normal. Je ne le fais pas volontairement, je le suis naturellement ! »

Pour mieux vous connaître, pourriez-vous nous raconter votre parcours qui vous a amené jusqu’au FC Metz ? 

J.A. : « Je suis né en Suède. Mes parents m’ont élevé aux côtés de mes sœurs. J’ai grandi à Stockholm. J’ai commencé le football dans une équipe locale, l’IFK Haninge, avant de rejoindre l’IF Brommapojkarna à l’âge de onze ans. Puis, en 2015, je me suis engagé à Sunderland, en Angleterre, où j’ai découvert le monde professionnel. Mon parcours m’a ensuite emmené à Swansea, à Groningue aux Pays-Bas, et à Gênes en Italie. En 2021, je suis retourné dans mon pays natal, à Djurgårdens ».

Vous avez eu la chance d’évoluer en Angleterre, et même en Premier League. Avez-vous un souvenir marquant de votre passage de l’autre côté de la Manche ? 

J.A. : « Je garderai toujours en mémoire mon premier match avec Sunderland. J’avais 17 ans. C’était à domicile, contre Middlesbrough, en 2016. Il faut se dire que le stade peut accueillir presque 50 000 personnes. C’était un peu stressant ! Ma famille était présente pour m’encourager. C’est un rêve d’enfant qui se réalisait ce jour-là. Tout joueur de football aimerait jouer dans ce championnat. J’ai eu cette chance, et j’en suis très heureux ! »

Le grand public a pu faire votre connaissance dans la série « Sunderland ‘Til I Die » diffusée sur Netflix …

J.A. : « C’était aussi un très bon moment, même si à l’époque, nous perdions beaucoup de matches qui ont placé l’équipe dans une spirale négative. Mais c’est quelque chose qui restera dans la postérité. La série a mis le club en avant aux yeux du monde entier. Par la suite, beaucoup de personnes m’ont reconnu et m’ont demandé si c’était bien moi qui figurait dans la série ! »

Vous vous apprêtez à affronter le RC Strasbourg ce dimanche. Avez-vous déjà disputé des derbies par le passé ?

J.A. : « Quand on me parle de derby, je pense immédiatement au Tyne-Wear Derby, qui oppose Sunderland et Newcastle. Cela donnait lieu à des confrontations très intenses, dans des ambiances incroyables. J’ai eu la chance d’en disputer en Suède, où 40 000 personnes étaient présentes dans les tribunes. Je suis très heureux et impatient d’en connaître un nouveau sous mes nouvelles couleurs ce week-end ! »

Sur les réseaux sociaux, les supporters messins semblent vous avoir rapidement adopté. Avez-vous un message à leur faire passer en retour ? 

J.A. : « Je les respecte beaucoup ! Quand j’ai disputé mon premier match à domicile, contre le Stade de Reims, j’ai eu immédiatement un très bon ressenti. J’y ai délivré ma première passe décisive pour Cheikh Tidiane Sabaly, ce qui a soulevé les tribunes ! C’était magnifique de voir un public aussi heureux. Je suis conscient d’arriver dans une période extrêmement positive pour le club. Il suffit de regarder le nombre de personnes qui se massent au Stade depuis le début de la saison. Jeune comme moins jeune, tout le monde se mobilise pour nous encourager, et c’est toujours un sentiment incroyable ! »

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