Lorsqu’il a débarqué sur les bords de
la Moselle en provenance de Bâle, peu de monde connaissait cet international
camerounais au parcours exclusivement helvétique. On s’aperçut
d’abord de sa carrure de boxeur. Ensuite, de ses qualités d’attaquant.
Son total de neuf buts, un de moins que son objectif de départ, représente
un bilan honorable pour une première saison en Ligue 1 qui plus est entachée
d’une blessure qui le priva de terrain pendant deux mois. Parfois laborieux,
jamais résigné, Hervé Tum a surtout démontré
un cœur et une volonté que le public messin avait déjà
noté chez quelques uns de ses compatriotes. Au final, ces vertus ont
bien aidé le Club à la Croix de Lorraine. Dans les arrêts
de jeu d’un match décisif face à Istres puis contre Paris,
« Tonton » s’est mué en tonton flingueur, apportant
une contribution certaine au maintien des Grenats.
Alors que ceux-ci sont dans la panade et que les filets adverses tremblent trop
rarement à Saint-Symphorien, le voilà qui revient sur le devant
de la scène. Hervé Tum est attendu par le bon peuple messin comme
le Messie. Pourtant, il n’est pour le moment qu’un joueur en phase
de reprise à la recherche de sa forme d’antan. « Je ne vais
pas accomplir de miracle, dit-il. Dans notre situation, c’est la totalité
du groupe qui peut faire changer les choses. » En fait, on devrait plutôt
le considérer comme la dernière recrue du FC Metz. Jusqu’à
ce week-end, Joël Muller n’a jamais pu le compter parmi son effectif.
Il l’a vu pour la première fois au sein de son onze de départ
face à Aarau pour le résultat qu’on connaît. Le but
marqué constitue une leur d’espoir mais le buteur ne s’émeut
pas de sa première réalisation de la saison. « Ce
n’est pas l’essentiel. Le plus important pour moi était de
rejouer, retrouver le rythme et me sentir mieux. On ne peut pas tout effacer
du jour au lendemain. »
Depuis fin mai et cette dernière rencontre jouée à Nantes,
Hervé Tum a suivi le parcours classique du joueur blessé. Opération,
rééducation, remise à niveau. Bien qu’inapte à
participer, il est resté proche du groupe, promulguant conseils et critiques
à ses plus jeunes coéquipiers. « Blessé ou
actif, nous faisons tous partie d’un effectif. Je pense donc que chacun
peut apporter son point de vue. J’ai toujours essayé de parler
dans le but de faire avancer les choses. » Hervé Tum évolue
à un poste comportant par nature une part d’égoïsme.
Pourtant, il ne cesse de cultiver l’esprit d’équipe. Exemple
de témérité et de courage lorsque la formation de Jean
Fernandez prit des airs de commando, il devrait apporter un supplément
d’âme à celle de Joël Muller. « Nous sommes
tous dans le même bateau. Je n’ai pas de leçon à donner,
chaque joueur sait ce que le club et le public attendent de lui. Nous devons
tous donner plus pour inverser la tendance. Dans notre situation, personne ne
peut arriver et se dire qu’il va gérer son match tranquille. »
Hervé Tum n’en dira pas plus. Pour faire passer ses messages, il
a toujours préféré les actes aux paroles.
la Moselle en provenance de Bâle, peu de monde connaissait cet international
camerounais au parcours exclusivement helvétique. On s’aperçut
d’abord de sa carrure de boxeur. Ensuite, de ses qualités d’attaquant.
Son total de neuf buts, un de moins que son objectif de départ, représente
un bilan honorable pour une première saison en Ligue 1 qui plus est entachée
d’une blessure qui le priva de terrain pendant deux mois. Parfois laborieux,
jamais résigné, Hervé Tum a surtout démontré
un cœur et une volonté que le public messin avait déjà
noté chez quelques uns de ses compatriotes. Au final, ces vertus ont
bien aidé le Club à la Croix de Lorraine. Dans les arrêts
de jeu d’un match décisif face à Istres puis contre Paris,
« Tonton » s’est mué en tonton flingueur, apportant
une contribution certaine au maintien des Grenats.
Alors que ceux-ci sont dans la panade et que les filets adverses tremblent trop
rarement à Saint-Symphorien, le voilà qui revient sur le devant
de la scène. Hervé Tum est attendu par le bon peuple messin comme
le Messie. Pourtant, il n’est pour le moment qu’un joueur en phase
de reprise à la recherche de sa forme d’antan. « Je ne vais
pas accomplir de miracle, dit-il. Dans notre situation, c’est la totalité
du groupe qui peut faire changer les choses. » En fait, on devrait plutôt
le considérer comme la dernière recrue du FC Metz. Jusqu’à
ce week-end, Joël Muller n’a jamais pu le compter parmi son effectif.
Il l’a vu pour la première fois au sein de son onze de départ
face à Aarau pour le résultat qu’on connaît. Le but
marqué constitue une leur d’espoir mais le buteur ne s’émeut
pas de sa première réalisation de la saison. « Ce
n’est pas l’essentiel. Le plus important pour moi était de
rejouer, retrouver le rythme et me sentir mieux. On ne peut pas tout effacer
du jour au lendemain. »
Depuis fin mai et cette dernière rencontre jouée à Nantes,
Hervé Tum a suivi le parcours classique du joueur blessé. Opération,
rééducation, remise à niveau. Bien qu’inapte à
participer, il est resté proche du groupe, promulguant conseils et critiques
à ses plus jeunes coéquipiers. « Blessé ou
actif, nous faisons tous partie d’un effectif. Je pense donc que chacun
peut apporter son point de vue. J’ai toujours essayé de parler
dans le but de faire avancer les choses. » Hervé Tum évolue
à un poste comportant par nature une part d’égoïsme.
Pourtant, il ne cesse de cultiver l’esprit d’équipe. Exemple
de témérité et de courage lorsque la formation de Jean
Fernandez prit des airs de commando, il devrait apporter un supplément
d’âme à celle de Joël Muller. « Nous sommes
tous dans le même bateau. Je n’ai pas de leçon à donner,
chaque joueur sait ce que le club et le public attendent de lui. Nous devons
tous donner plus pour inverser la tendance. Dans notre situation, personne ne
peut arriver et se dire qu’il va gérer son match tranquille. »
Hervé Tum n’en dira pas plus. Pour faire passer ses messages, il
a toujours préféré les actes aux paroles.