La liste de questions que doit se poser Joël Muller
doit être longue ce soir. Au retour des vestiaires, sa formation a eu
un incompréhensible quart d’heure d’absence. Odemwingie en
a profité pour inscrire le doublé le plus aisé, sans doute,
de sa carrière. L’attaquant nigérian a ainsi ajouté
au courrou des supporters lorrains, qui ont salué la première
période par quelques sifflets. Pourtant, le LOSC ne s’était
montré dangereux que sur un cafouillage consécutif à un
corner (10°) et une frappe détournée d’Odemwingie, déjà,
sur le poteau (39°)… Metz, via les appels en profondeur de Momar N’Diaye
et la technique de Ahn, semblait être en mesure de faire frémir
l’équipe de Claude Puel. Ludovic Obraniak tentait d’ailleurs
sa chance de loin et frôlait la lucarne (41°). Les deux cages étaient
préservées à l’issue du premier acte mais cela ne
paraissait pas inéductable.
Les premières minutes confirmaient cette impression… malheureusement
pour Metz. L’ouverture du score provenait d’une incursion de Dernis
côté gauche. Le petit milieu lillois trouvait Odemwingie. Bien
seul, ce dernier convertissait tranquillement la sentence (0-1, 49°). On
ne pouvait penser ce but sévère. Quelques instants auparavant,
le même homme s’était déjà retrouvé
seul face à Wimbée mais avait perdu son duel… Oublié
deux fois, il allait même l’être une troisième. Le
ballon lui parvenait après une frappe contrée de Debuchy (0-2,
60°). Dès lors, remonter la pente tenait de la mission impossible,
les capacités offensives des Messins étant déjà
limitées. Ludovic Obraniak n’alla pas au bout du combat, exclu
pour un tacle par derrière. Ses coéquipiers ne se créèrent
guère d’occasion par la suite. Moussilou, en fin de rencontre,
aurait pu corser un peu plus l’addition, mais il buttait lui aussi sur
Wimbée. La déception est grande pour les Messins et leur entraîneur.
Ce soir, ils sont reléguables et surtout, n’ont pas montré
de progrès par rapport à leurs précédentes prestations.
« Il faudra aller à Nancy avec un état d’esprit
de combattant », déclarait Joël Muller. Le club au
chardon n’est pas mieux loti en terme de points. Mais il a montré
qu’il était capable de marquer des buts. Les retrouvailles s’annoncent
chaudes…
doit être longue ce soir. Au retour des vestiaires, sa formation a eu
un incompréhensible quart d’heure d’absence. Odemwingie en
a profité pour inscrire le doublé le plus aisé, sans doute,
de sa carrière. L’attaquant nigérian a ainsi ajouté
au courrou des supporters lorrains, qui ont salué la première
période par quelques sifflets. Pourtant, le LOSC ne s’était
montré dangereux que sur un cafouillage consécutif à un
corner (10°) et une frappe détournée d’Odemwingie, déjà,
sur le poteau (39°)… Metz, via les appels en profondeur de Momar N’Diaye
et la technique de Ahn, semblait être en mesure de faire frémir
l’équipe de Claude Puel. Ludovic Obraniak tentait d’ailleurs
sa chance de loin et frôlait la lucarne (41°). Les deux cages étaient
préservées à l’issue du premier acte mais cela ne
paraissait pas inéductable.
Les premières minutes confirmaient cette impression… malheureusement
pour Metz. L’ouverture du score provenait d’une incursion de Dernis
côté gauche. Le petit milieu lillois trouvait Odemwingie. Bien
seul, ce dernier convertissait tranquillement la sentence (0-1, 49°). On
ne pouvait penser ce but sévère. Quelques instants auparavant,
le même homme s’était déjà retrouvé
seul face à Wimbée mais avait perdu son duel… Oublié
deux fois, il allait même l’être une troisième. Le
ballon lui parvenait après une frappe contrée de Debuchy (0-2,
60°). Dès lors, remonter la pente tenait de la mission impossible,
les capacités offensives des Messins étant déjà
limitées. Ludovic Obraniak n’alla pas au bout du combat, exclu
pour un tacle par derrière. Ses coéquipiers ne se créèrent
guère d’occasion par la suite. Moussilou, en fin de rencontre,
aurait pu corser un peu plus l’addition, mais il buttait lui aussi sur
Wimbée. La déception est grande pour les Messins et leur entraîneur.
Ce soir, ils sont reléguables et surtout, n’ont pas montré
de progrès par rapport à leurs précédentes prestations.
« Il faudra aller à Nancy avec un état d’esprit
de combattant », déclarait Joël Muller. Le club au
chardon n’est pas mieux loti en terme de points. Mais il a montré
qu’il était capable de marquer des buts. Les retrouvailles s’annoncent
chaudes…
La feuille de match
6ème journée de Ligue 1, Metz 0–2 Lille
(0-0)
Stade Saint-Symphorien, samedi 10 septembre 2005
15 584 spectateurs
Arbitre : Monsieur Cailleux
Expulsion :
Metz : Obraniak (70°)
Les avertissements :
Lille : Tafforeau (27°), Bodmer (45°)
Les buts :
Lille : Odemwingie (49°, 60°)
Les équipes :
Metz : Wimbée – Allegro, Méniri,
Borbiconi, Paisley – Ouadah (Cherif Touré 44°), Proment, Agouazi
(Zewlakow 55°), Obraniak – Ahn, N’Diaye (Renouard 75°)
Lille : Sylva – Chalmé, Plestan, Schmitz, Tafforeau,
– Bodmer, Makoun – Debuchy, Acimovic (Gygax 80°), Dernis (Lichsteiner
65°) – Odemwingie (Moussilou 85°)