La vie d’un footballeur est ainsi faite qu’il
doit souvent être prêt à boucler ses valises et voir ailleurs
si l’herbe des terrains est plus verte. Baisse de forme, besoin de s’aguerrir,
problèmes de comportement ou volonté de jouer plus, les raisons
sont nombreuses qui poussent les entraîneurs et les dirigeants à
suggérer à leurs ouailles de trouver un autre club pour y passer
l’année. Quitte à revenir plus performant onze mois plus
tard, ou bien à s’exiler définitivement dans son nouveau
club d’adoption. C’est la première solution qu’ont
choisie les quatre joueurs messins prêtés l’an passé,
à savoir Sylvain Marchal, Alexandre Frutos, Stéphane Morisot et
Mario Espartero. C’est sans doute l’arrivée de Joël
Muller qui aura pesé dans leurs décisions respectives : ainsi,
s’il est parfois délicat de retourner auprès d’un
entraîneur qui ne comptait plus sur vous, il est beaucoup plus motivant
de rentrer alors que celui qui vous a fait partir s’en est allé
pour laisser la place à un nouveau coach, qui, cerise sur le gâteau,
vous avait lancé chez les pros !
Des quatre exilés, tous ont en effet travaillé avec Joël
Muller : Sylvain Marchal en mars 1999 et Stéphane Morisot en janvier
2000 ont effectué leurs premiers pas en D1 sous sa houlette, tandis que
Frutos et Espartero ont intégré le groupe professionnel au début
de la saison 2000/2001 et ont donc côtoyé le nouvel entraîneur
Grenat pendant six mois. Un argument de poids qui peut influencer la carrière
d’un joueur, mais qui ne lie en rien Joël Muller : «
S’ils étaient prêtés, c’est qu’ils ne
donnaient pas satisfaction à l’entraîneur, commente
le technicien. A partir de là, deux hypothèses peuvent
exister : soit il s’agissait d’un problème de comportement,
auquel cas cela ne me concerne plus, soit leur départ sanctionnait un
problème de jeu, auquel cas c’est mon problème. »
Des rendez-vous sont donc prévus dans les jours prochains entre
le coach et les joueurs prêtés, afin de discuter des intentions
et ambitions de chacun.
En tous les cas, les desiderata des seconds sont clairs : Morisot, de retour
de Sedan, a déjà affirmé dans la presse son envie de gagner
sa place ici, à Metz, et les trois autres sont dans les mêmes dispositions.
« Je sais qu’on n’attend pas forcément beaucoup
de moi ici, je n’ai donc pas de pression particulière en revenant,
explique Frutos. Mais j’ai très envie de jouer pour le
FC Metz. C’est mon club, j’y ai passé sept ans, j’y
ai beaucoup d’amis et en plus c’est une ville que j’aime bien.
Je veux retrouver la Ligue 1 avec Metz. » Un refrain repris en
chœur par Sylvain Marchal, son coéquipier à Châteauroux
l’an passé : « En fin de saison, Châteauroux
a manifesté son intention de me conserver. J’avais d’ailleurs
des contacts avec d’autres clubs de Ligue 2 et étrangers. Mais
comme un nouvel entraîneur est arrivé à Metz, j’ai
préféré revenir. Je sais que le challenge est risqué,
puisqu’il ne me reste qu’un an de contrat ici et qu’on me
proposait trois années ailleurs, mais j’ai envie de le tenter et
aussi d’effacer la fausse image qu’on a donnée de moi ici.
Je veux montrer qui je suis réellement. »
Assurément, ce n’est pas la motivation qui leur fait défaut.
Même la concurrence que risque de devoir affronter Marchal, au sein d’une
défense qui a fait preuve de solidité à l’époque
de Jean Fernandez et qui a de plus été renforcée suite
à l’arrivée en Lorraine de Grégory Paisley, ne lui
fait pas peur : « Je n’ai rien de moins que les autres.
J’ai l’envie et la capacité de jouer. » Cette
confiance, le défenseur messin l’a vraisemblablement acquise dans
le Berry, où il a disputé 25 matches comme titulaire en étant
arrivé en cours de saison, se frottant au passage aux joutes européennes
(Châteauroux a disputé deux matches de Coupe de l’UEFA) et
aidant son club à terminer à la cinquième place du classement
de Ligue 2. Au final, les deux anciens pensionnaires de la Berrichonne sont
« assez satisfaits » de leur saison passée
loin de leur terre d’origine : « J’avais décidé
de partir en commun accord avec les dirigeants messins afin de gagner du temps
de jeu, rappelle Alexandre Frutos. Au bout du compte, j’ai
joué une trentaine de matches, ce que je n’aurai pas pu faire à
Metz. Et puis, j’avais atteint une certaine saturation l’an dernier
et partir m’a fait du bien. Sur le plan humain, j’ai mûri
et grandi, je sais que je reviens plus fort mentalement. »
doit souvent être prêt à boucler ses valises et voir ailleurs
si l’herbe des terrains est plus verte. Baisse de forme, besoin de s’aguerrir,
problèmes de comportement ou volonté de jouer plus, les raisons
sont nombreuses qui poussent les entraîneurs et les dirigeants à
suggérer à leurs ouailles de trouver un autre club pour y passer
l’année. Quitte à revenir plus performant onze mois plus
tard, ou bien à s’exiler définitivement dans son nouveau
club d’adoption. C’est la première solution qu’ont
choisie les quatre joueurs messins prêtés l’an passé,
à savoir Sylvain Marchal, Alexandre Frutos, Stéphane Morisot et
Mario Espartero. C’est sans doute l’arrivée de Joël
Muller qui aura pesé dans leurs décisions respectives : ainsi,
s’il est parfois délicat de retourner auprès d’un
entraîneur qui ne comptait plus sur vous, il est beaucoup plus motivant
de rentrer alors que celui qui vous a fait partir s’en est allé
pour laisser la place à un nouveau coach, qui, cerise sur le gâteau,
vous avait lancé chez les pros !
Des quatre exilés, tous ont en effet travaillé avec Joël
Muller : Sylvain Marchal en mars 1999 et Stéphane Morisot en janvier
2000 ont effectué leurs premiers pas en D1 sous sa houlette, tandis que
Frutos et Espartero ont intégré le groupe professionnel au début
de la saison 2000/2001 et ont donc côtoyé le nouvel entraîneur
Grenat pendant six mois. Un argument de poids qui peut influencer la carrière
d’un joueur, mais qui ne lie en rien Joël Muller : «
S’ils étaient prêtés, c’est qu’ils ne
donnaient pas satisfaction à l’entraîneur, commente
le technicien. A partir de là, deux hypothèses peuvent
exister : soit il s’agissait d’un problème de comportement,
auquel cas cela ne me concerne plus, soit leur départ sanctionnait un
problème de jeu, auquel cas c’est mon problème. »
Des rendez-vous sont donc prévus dans les jours prochains entre
le coach et les joueurs prêtés, afin de discuter des intentions
et ambitions de chacun.
En tous les cas, les desiderata des seconds sont clairs : Morisot, de retour
de Sedan, a déjà affirmé dans la presse son envie de gagner
sa place ici, à Metz, et les trois autres sont dans les mêmes dispositions.
« Je sais qu’on n’attend pas forcément beaucoup
de moi ici, je n’ai donc pas de pression particulière en revenant,
explique Frutos. Mais j’ai très envie de jouer pour le
FC Metz. C’est mon club, j’y ai passé sept ans, j’y
ai beaucoup d’amis et en plus c’est une ville que j’aime bien.
Je veux retrouver la Ligue 1 avec Metz. » Un refrain repris en
chœur par Sylvain Marchal, son coéquipier à Châteauroux
l’an passé : « En fin de saison, Châteauroux
a manifesté son intention de me conserver. J’avais d’ailleurs
des contacts avec d’autres clubs de Ligue 2 et étrangers. Mais
comme un nouvel entraîneur est arrivé à Metz, j’ai
préféré revenir. Je sais que le challenge est risqué,
puisqu’il ne me reste qu’un an de contrat ici et qu’on me
proposait trois années ailleurs, mais j’ai envie de le tenter et
aussi d’effacer la fausse image qu’on a donnée de moi ici.
Je veux montrer qui je suis réellement. »
Assurément, ce n’est pas la motivation qui leur fait défaut.
Même la concurrence que risque de devoir affronter Marchal, au sein d’une
défense qui a fait preuve de solidité à l’époque
de Jean Fernandez et qui a de plus été renforcée suite
à l’arrivée en Lorraine de Grégory Paisley, ne lui
fait pas peur : « Je n’ai rien de moins que les autres.
J’ai l’envie et la capacité de jouer. » Cette
confiance, le défenseur messin l’a vraisemblablement acquise dans
le Berry, où il a disputé 25 matches comme titulaire en étant
arrivé en cours de saison, se frottant au passage aux joutes européennes
(Châteauroux a disputé deux matches de Coupe de l’UEFA) et
aidant son club à terminer à la cinquième place du classement
de Ligue 2. Au final, les deux anciens pensionnaires de la Berrichonne sont
« assez satisfaits » de leur saison passée
loin de leur terre d’origine : « J’avais décidé
de partir en commun accord avec les dirigeants messins afin de gagner du temps
de jeu, rappelle Alexandre Frutos. Au bout du compte, j’ai
joué une trentaine de matches, ce que je n’aurai pas pu faire à
Metz. Et puis, j’avais atteint une certaine saturation l’an dernier
et partir m’a fait du bien. Sur le plan humain, j’ai mûri
et grandi, je sais que je reviens plus fort mentalement. »
Tous les deux sont donc « très heureux
» de revenir en Moselle. Reste désormais pour eux à
convaincre le nouveau coach que leur exil volontaire ou forcé a porté
ses fruits et qu’aujourd’hui ils sont aptes à défendre
chèrement les couleurs messines.