Champions, ils l’étaient déjà
au nombre de participations à l’ultime rendez-vous de la saison,
la phase finale qui voit s’affronter les meilleures formations de l’Hexagone.
Désormais, ils sont champions tout court. Cela faisait dix années
sans interruption que les seize ans accédaient à ce mini-championnat
à quatre offrant une place pour la finale. Cette fois, ils sont allés
au bout de l’aventure au détriment des jeunes Toulousains et inscrivent
une ligne supplémentaire au palmarès du centre de formation des
Grenats.
Pourtant, tout avait mal commencé, « par ce que j’avais
cherché absolument à éviter », explique
Olivier Perrin. Hésitants en début de rencontre, les Lorrains
concèdent l’ouverture du score sur un coup de pied arrêté
mal négocié (0-1, 15°). Heureusement, les vertus morales démontrées
lors des rencontres précédentes n’ont pas quitté
la jeune formation mosellane qui a ensuite logiquement fait plier son adversaire.
« Il n’y a pas eu de démobilisation ni de panique
», se félicite leur entraîneur. Rapidement, l’égalisation
est assurée (1-1, 26°). Puis, après une fin de premier acte
à sens unique mais stérile, le deuxième but survient au
retour des vestiaires (2-1, 50°). Le festival n’est pas pour autant
terminé puisque les Messins se voient accorder un penalty que Perrin
juge « généreux ». Le gardien des
Violets repousse le ballon dans les pieds du tireur, qui offre une avance plus
confortable aux siens (3-1, 60°). Les joueurs du TFC, assommés par
ce coup du sort, reviennent pourtant dans la partie. « C’est
là que se situe notre plus gros péché dans cette rencontre.
Nous sommes restés portés sur l’offensive. Certes, nous
avons eu des opportunités de creuser la marque mais je pense qu’il
était préférable de gérer plus tranquillement la
fin de la rencontre. »
Car la sanction est tombée à un quart d’heure du terme de
la partie. « Nous leur avons offert un but », regrette Perrin. 3-2
à 68ème, Toulouse est de nouveau dans le coup. «
Pour moi, le dernier quart d’heure a duré deux heures. Il y a eu
trois occasions de chaque côté mais le score est resté inchangé.
C’est une grosse récompense du travail fourni. Il faut souligner
que sur les seize joueurs présents, douze étaient Lorrains. Et
treize étaient issus de la préformation. Nous avons réussi
à allier les qualités de footballeurs des joueurs et les valeurs
du FC Metz : abnégation, courage et même intelligence de jeu. »
Malgré ce discours, ne croyez-pas que l’heure est à l’autosatisfaction.
Perrin n’oublie pas que certains évènements, dont le penalty
du 3-1, ont tourné en sa faveur dans la conquête de ce titre. Il
n’a pas manqué de le rappeler à ses joueurs une fois qu’ils
eurent savouré leur exploit à sa juste valeur : «
Dans le car, au retour, je leur ai tout de suite demandé de garder les
pieds sur terre. Dans le football, il y a une part de réussite. Certes,
on ne peut en avoir que si on possède une bonne équipe. Mais celle-ci
a un rôle important qu’il ne faut pas négliger au moment
de faire son bilan. » Le plus dur reste à venir pour le
technicien messin et ses futurs joueurs. L’année prochaine, ils
devront assumer l’étiquette de tenant du titre. Olivier Perrin
se prépare par conséquent à être «
encore plus attendu ». En attendant, cette victoire est un océan
de fierté pour celui qui, l’espace d’un week-end, a trusté
la chaise de son bureau pour le fauteuil de Champion.
au nombre de participations à l’ultime rendez-vous de la saison,
la phase finale qui voit s’affronter les meilleures formations de l’Hexagone.
Désormais, ils sont champions tout court. Cela faisait dix années
sans interruption que les seize ans accédaient à ce mini-championnat
à quatre offrant une place pour la finale. Cette fois, ils sont allés
au bout de l’aventure au détriment des jeunes Toulousains et inscrivent
une ligne supplémentaire au palmarès du centre de formation des
Grenats.
Pourtant, tout avait mal commencé, « par ce que j’avais
cherché absolument à éviter », explique
Olivier Perrin. Hésitants en début de rencontre, les Lorrains
concèdent l’ouverture du score sur un coup de pied arrêté
mal négocié (0-1, 15°). Heureusement, les vertus morales démontrées
lors des rencontres précédentes n’ont pas quitté
la jeune formation mosellane qui a ensuite logiquement fait plier son adversaire.
« Il n’y a pas eu de démobilisation ni de panique
», se félicite leur entraîneur. Rapidement, l’égalisation
est assurée (1-1, 26°). Puis, après une fin de premier acte
à sens unique mais stérile, le deuxième but survient au
retour des vestiaires (2-1, 50°). Le festival n’est pas pour autant
terminé puisque les Messins se voient accorder un penalty que Perrin
juge « généreux ». Le gardien des
Violets repousse le ballon dans les pieds du tireur, qui offre une avance plus
confortable aux siens (3-1, 60°). Les joueurs du TFC, assommés par
ce coup du sort, reviennent pourtant dans la partie. « C’est
là que se situe notre plus gros péché dans cette rencontre.
Nous sommes restés portés sur l’offensive. Certes, nous
avons eu des opportunités de creuser la marque mais je pense qu’il
était préférable de gérer plus tranquillement la
fin de la rencontre. »
Car la sanction est tombée à un quart d’heure du terme de
la partie. « Nous leur avons offert un but », regrette Perrin. 3-2
à 68ème, Toulouse est de nouveau dans le coup. «
Pour moi, le dernier quart d’heure a duré deux heures. Il y a eu
trois occasions de chaque côté mais le score est resté inchangé.
C’est une grosse récompense du travail fourni. Il faut souligner
que sur les seize joueurs présents, douze étaient Lorrains. Et
treize étaient issus de la préformation. Nous avons réussi
à allier les qualités de footballeurs des joueurs et les valeurs
du FC Metz : abnégation, courage et même intelligence de jeu. »
Malgré ce discours, ne croyez-pas que l’heure est à l’autosatisfaction.
Perrin n’oublie pas que certains évènements, dont le penalty
du 3-1, ont tourné en sa faveur dans la conquête de ce titre. Il
n’a pas manqué de le rappeler à ses joueurs une fois qu’ils
eurent savouré leur exploit à sa juste valeur : «
Dans le car, au retour, je leur ai tout de suite demandé de garder les
pieds sur terre. Dans le football, il y a une part de réussite. Certes,
on ne peut en avoir que si on possède une bonne équipe. Mais celle-ci
a un rôle important qu’il ne faut pas négliger au moment
de faire son bilan. » Le plus dur reste à venir pour le
technicien messin et ses futurs joueurs. L’année prochaine, ils
devront assumer l’étiquette de tenant du titre. Olivier Perrin
se prépare par conséquent à être «
encore plus attendu ». En attendant, cette victoire est un océan
de fierté pour celui qui, l’espace d’un week-end, a trusté
la chaise de son bureau pour le fauteuil de Champion.
La feuille de match
Finale du Championnat de France : Metz 3-2 Toulouse
Arbitre : Monsieur Sionneau
Environ 400 spectateurs
Buts :
Metz : Gestede (26°), Andrès (50°)
et Nativel (60°, sp)
Toulouse : Vaz (15°), Vergerolle (68°)
Debouts, de gauche à droite : Ruffier, Hoareau, Anton, Degré, Portier, Nativel, Bong, Gestede, Calton, Fernandez, Fanzel, Bourgeois, Biaudet, Andres.
Accroupis : Siebert, Aribi, Perrin (coach), Anastassowa.
Manque sur la photo : Accerani.