Hier, il discutait avec Robert Louis Dreyfus des conditions
de son éventuelle venue à l’Olympique de Marseille la saison
prochaine. Aujourd’hui, il était assis à son bureau, au
stade Saint-Symphorien. Le bouillonnant Jean Fernandez a retrouvé son
quotidien pour le moment. Le maintien acquis, il aspire à une période
de tranquillité. Hier soir, il n’a même pas assisté
à la rencontre entre la France et la Hongrie. Un signe de plus que le
coach a besoin de prendre du recul et de réfléchir. «
Marseille a plusieurs pistes concernant le poste d’entraîneur,
explique t-il. Aujourd’hui, aucune décision n’a été
prise. » La direction du club olympien pèse le pour et
le contre à sa manière. La presse a suffisamment décrit
la situation, nous n’en parlerons pas plus. Et ce match, alors ? Il l’a
tout de même regardé : « il y a eu des choses intéressantes
sur le côté gauche notamment avec Malouda et Abidal. La première
période des Bleus a été bonne. De son côté,
la Hongrie a beaucoup défendu avant de sortir la tête de l’eau
en seconde mi-temps quand la France a baissé le pied. »
Quant à l’hostilité du public vis à vis du sélectionneur,
il relativise sa portée : « C’est une réaction
de gens déçus, leur cœur a parlé et c’est peut-être
excessif. De toute façon, pour Raymond Domenech, le plus important se
passait sur la pelouse. » Puisque le football est davantage une
histoire de terrain, revenons en à nos Messins.
Qu’ont-ils fait cette saison, eux qui espéraient éviter
les sueurs froides de l’exercice précédent ? Du bon et du
moins bon : « Il y a des périodes intéressantes, d’autres
moins. Même si cela a été plus difficile que nous ne l’escomptions,
l’objectif est atteint. Le mois de janvier nous a été préjudiciable.
Les recrues du mercato nous ont plus ou moins apporté à cause
des blessures. A côté de ça, nous avons également
du nous passer de Djiba puis de Gueye. » Des absences qui ont contraint
Fernandez à modifier son schéma de jeu fétiche pour emprunter
une configuration de plus en plus à la mode : le 4-3-3. Pour se faire
comprendre, il fait chauffer le paperboard : « C’était
une option offensive, explique t-il marqueur en main. J’ai
pensé que c’était la meilleure solution compte-tenu de l’effectif
dont je disposais. » Quitte à demander à des attaquants
de produire plus d’efforts défensifs. « C’est
l’intérêt collectif qui compte. C’est comme ça
dans le football moderne. Il n’existe plus de joueur offensif qui ne défend
pas. Lyon utilise cette tactique avec Govou et Malouda sur les côtés.
Tous les deux reviennent défendre et ils sont champions. Je peux mettre
deux joueurs à vocation plus défensive à ces postes. Ils
seront plus habiles dans les phases de repli mais ils ne parviendront pas à
créer le décalage. » Ainsi, les Grenats ont réussi
à redresser la barre. Heureusement, car après avoir commencé
son voyage sans encombre, le navire commençait à tanguer dangereusement.
Une situation qui doit aussi au contrecoup vécu par la jeune garde messine
sur qui il faudra s’appuyer : « Depuis que je suis arrivé,
nous avons souffert pour atteindre nos objectifs compte-tenu des restrictions
financières. Sportivement, ce n’était pas évident.
L’idéal aurait été de pouvoir garder Niang, Ribéry,
Adebayor, Maoulida… Aujourd’hui, le club est sain sur le plan financier
et sportif. Il existe une ossature solide pour construire une équipe.
Des garçons comme Gueye, Renouard ou Signorino possèdent un peu
plus de vécu en Ligue 1. Désormais, il faut être judicieux
dans le recrutement en terme d’expérience et de qualité.
A Metz, il y a des hommes irréprochables et professionnels mais nous
manquons de joueurs décisifs. Quand nous les aurons, nous serons plus
forts dans ce championnat. Mais ce sont les plus durs à trouver. »
On saura bientôt s’il faut ajouter un entraîneur à
la liste de recrutement du Club à la Croix de Lorraine…
de son éventuelle venue à l’Olympique de Marseille la saison
prochaine. Aujourd’hui, il était assis à son bureau, au
stade Saint-Symphorien. Le bouillonnant Jean Fernandez a retrouvé son
quotidien pour le moment. Le maintien acquis, il aspire à une période
de tranquillité. Hier soir, il n’a même pas assisté
à la rencontre entre la France et la Hongrie. Un signe de plus que le
coach a besoin de prendre du recul et de réfléchir. «
Marseille a plusieurs pistes concernant le poste d’entraîneur,
explique t-il. Aujourd’hui, aucune décision n’a été
prise. » La direction du club olympien pèse le pour et
le contre à sa manière. La presse a suffisamment décrit
la situation, nous n’en parlerons pas plus. Et ce match, alors ? Il l’a
tout de même regardé : « il y a eu des choses intéressantes
sur le côté gauche notamment avec Malouda et Abidal. La première
période des Bleus a été bonne. De son côté,
la Hongrie a beaucoup défendu avant de sortir la tête de l’eau
en seconde mi-temps quand la France a baissé le pied. »
Quant à l’hostilité du public vis à vis du sélectionneur,
il relativise sa portée : « C’est une réaction
de gens déçus, leur cœur a parlé et c’est peut-être
excessif. De toute façon, pour Raymond Domenech, le plus important se
passait sur la pelouse. » Puisque le football est davantage une
histoire de terrain, revenons en à nos Messins.
Qu’ont-ils fait cette saison, eux qui espéraient éviter
les sueurs froides de l’exercice précédent ? Du bon et du
moins bon : « Il y a des périodes intéressantes, d’autres
moins. Même si cela a été plus difficile que nous ne l’escomptions,
l’objectif est atteint. Le mois de janvier nous a été préjudiciable.
Les recrues du mercato nous ont plus ou moins apporté à cause
des blessures. A côté de ça, nous avons également
du nous passer de Djiba puis de Gueye. » Des absences qui ont contraint
Fernandez à modifier son schéma de jeu fétiche pour emprunter
une configuration de plus en plus à la mode : le 4-3-3. Pour se faire
comprendre, il fait chauffer le paperboard : « C’était
une option offensive, explique t-il marqueur en main. J’ai
pensé que c’était la meilleure solution compte-tenu de l’effectif
dont je disposais. » Quitte à demander à des attaquants
de produire plus d’efforts défensifs. « C’est
l’intérêt collectif qui compte. C’est comme ça
dans le football moderne. Il n’existe plus de joueur offensif qui ne défend
pas. Lyon utilise cette tactique avec Govou et Malouda sur les côtés.
Tous les deux reviennent défendre et ils sont champions. Je peux mettre
deux joueurs à vocation plus défensive à ces postes. Ils
seront plus habiles dans les phases de repli mais ils ne parviendront pas à
créer le décalage. » Ainsi, les Grenats ont réussi
à redresser la barre. Heureusement, car après avoir commencé
son voyage sans encombre, le navire commençait à tanguer dangereusement.
Une situation qui doit aussi au contrecoup vécu par la jeune garde messine
sur qui il faudra s’appuyer : « Depuis que je suis arrivé,
nous avons souffert pour atteindre nos objectifs compte-tenu des restrictions
financières. Sportivement, ce n’était pas évident.
L’idéal aurait été de pouvoir garder Niang, Ribéry,
Adebayor, Maoulida… Aujourd’hui, le club est sain sur le plan financier
et sportif. Il existe une ossature solide pour construire une équipe.
Des garçons comme Gueye, Renouard ou Signorino possèdent un peu
plus de vécu en Ligue 1. Désormais, il faut être judicieux
dans le recrutement en terme d’expérience et de qualité.
A Metz, il y a des hommes irréprochables et professionnels mais nous
manquons de joueurs décisifs. Quand nous les aurons, nous serons plus
forts dans ce championnat. Mais ce sont les plus durs à trouver. »
On saura bientôt s’il faut ajouter un entraîneur à
la liste de recrutement du Club à la Croix de Lorraine…