Le puissant colosse de l’attaque messine commencerait-il,
lui aussi, à s’user malgré son mètre 83 et ses 80
kg ? On peut se poser la question puisqu’il n’était pas de
la partie ce matin. Comme hier, Hervé Tum a regardé ses coéquipiers
toucher le ballon tandis qu’il trottinait autour du terrain. Déjà
privé de buts, le voilà privé du contact du cuir…
Gênant, certes, mais pas dramatique. L’IRM passée par le
buteur camerounais a décelé un échauffement musculaire,
une douleur due au surmenage en quelque sorte. Il devra s’entraîner
avec précaution dans les jours qui viennent.
Voilà en tout cas une blessure qui se comprend aisément lorsqu’on
observe le travail fourni par l’ancien Bâlois sur le front d’une
attaque grenat volontairement dégarnie ces derniers temps. S’il
n’a pas été trop perturbé par sa solitude face aux
hommes de Didier Deschamps, ce fût beaucoup plus dur ce samedi en Bretagne
où sa combativité n’a pas suffit à donner des frayeurs
à l’arrière-garde locale. La formation de Bölöni
n’a en fait jamais été déstabilisée dans le
jeu même si l’ouverture du score est venue de Borbiconi. «
Lorsque je suis seul en pointe, le coach me demande de conserver le ballon pour
laisser le temps au bloc de remonter, explique Tum. Mais à
Rennes, il y avait trop d’espace entre moi et mes coéquipiers.
Contre Monaco, nous étions plus regroupés et c’est pour
cela que le système a bien marché. »
Malgré ça, Hervé n’avait pas réussi à
tromper Flavio Roma, percutant une nouvelle fois la transversale. Cela fait
plus d’un mois que le chasseur de buts est muet. Depuis le 22 septembre
exactement et cette réalisation que beaucoup ont cru libératrice
face à Nice. « Ca me manque énormément de
marquer, avoue t-il. A chaque fois que je rentre dans un match,
c’est pour marquer des buts. Dernièrement, j’ai souvent manqué
de chance mais je suis sûr que cela va revenir. » En attendant,
à Rennes, l’attaquant messin n’a même pas eu le loisir
de tenter sa chance ne serait-ce qu’une fois ! Le genre de match qu’un
joueur de pointe déteste et qui laisse un goût amer quand retentit
le coup de sifflet final. « Un attaquant ne se contente jamais
d’un match sans occasion de buts. »
C’est donc avec une soif encore plus grande que Tum abordera la prochaine
échéance sur le calendrier des Grenats. Il s’agit de Bastia,
une équipe dont le parcours ressemble curieusement à celui du
FC Metz. Quinzièmes à une longueur du club lorrain, les Corses
n’ont d’autres objectifs que le maintien. Cette opposition prend
donc des allures de match au couteau, de match à pression… Mais
la peur n’est pas à l’ordre du jour du Camerounais : «
La pression, nous l’avions depuis le début du championnat car nous
l’avons démarré en nous disant « il faut se maintenir
». Nous avons bien débuté la saison et en ce moment, nous
piétinons un peu. Samedi, nous rencontrons un concurrent presque direct.
C’est à nous de savoir ce qu’on veut. C’est une rencontre
importante, c’est sûr. Mais nous n’avons pas non plus une
pression énorme sur les épaules. » Il est vrai
que sur les bords de la Moselle, on a vu pire ces dernières saisons.
Une bonne raison pour avoir une envie particulière de gagner… et
de marquer !
lui aussi, à s’user malgré son mètre 83 et ses 80
kg ? On peut se poser la question puisqu’il n’était pas de
la partie ce matin. Comme hier, Hervé Tum a regardé ses coéquipiers
toucher le ballon tandis qu’il trottinait autour du terrain. Déjà
privé de buts, le voilà privé du contact du cuir…
Gênant, certes, mais pas dramatique. L’IRM passée par le
buteur camerounais a décelé un échauffement musculaire,
une douleur due au surmenage en quelque sorte. Il devra s’entraîner
avec précaution dans les jours qui viennent.
Voilà en tout cas une blessure qui se comprend aisément lorsqu’on
observe le travail fourni par l’ancien Bâlois sur le front d’une
attaque grenat volontairement dégarnie ces derniers temps. S’il
n’a pas été trop perturbé par sa solitude face aux
hommes de Didier Deschamps, ce fût beaucoup plus dur ce samedi en Bretagne
où sa combativité n’a pas suffit à donner des frayeurs
à l’arrière-garde locale. La formation de Bölöni
n’a en fait jamais été déstabilisée dans le
jeu même si l’ouverture du score est venue de Borbiconi. «
Lorsque je suis seul en pointe, le coach me demande de conserver le ballon pour
laisser le temps au bloc de remonter, explique Tum. Mais à
Rennes, il y avait trop d’espace entre moi et mes coéquipiers.
Contre Monaco, nous étions plus regroupés et c’est pour
cela que le système a bien marché. »
Malgré ça, Hervé n’avait pas réussi à
tromper Flavio Roma, percutant une nouvelle fois la transversale. Cela fait
plus d’un mois que le chasseur de buts est muet. Depuis le 22 septembre
exactement et cette réalisation que beaucoup ont cru libératrice
face à Nice. « Ca me manque énormément de
marquer, avoue t-il. A chaque fois que je rentre dans un match,
c’est pour marquer des buts. Dernièrement, j’ai souvent manqué
de chance mais je suis sûr que cela va revenir. » En attendant,
à Rennes, l’attaquant messin n’a même pas eu le loisir
de tenter sa chance ne serait-ce qu’une fois ! Le genre de match qu’un
joueur de pointe déteste et qui laisse un goût amer quand retentit
le coup de sifflet final. « Un attaquant ne se contente jamais
d’un match sans occasion de buts. »
C’est donc avec une soif encore plus grande que Tum abordera la prochaine
échéance sur le calendrier des Grenats. Il s’agit de Bastia,
une équipe dont le parcours ressemble curieusement à celui du
FC Metz. Quinzièmes à une longueur du club lorrain, les Corses
n’ont d’autres objectifs que le maintien. Cette opposition prend
donc des allures de match au couteau, de match à pression… Mais
la peur n’est pas à l’ordre du jour du Camerounais : «
La pression, nous l’avions depuis le début du championnat car nous
l’avons démarré en nous disant « il faut se maintenir
». Nous avons bien débuté la saison et en ce moment, nous
piétinons un peu. Samedi, nous rencontrons un concurrent presque direct.
C’est à nous de savoir ce qu’on veut. C’est une rencontre
importante, c’est sûr. Mais nous n’avons pas non plus une
pression énorme sur les épaules. » Il est vrai
que sur les bords de la Moselle, on a vu pire ces dernières saisons.
Une bonne raison pour avoir une envie particulière de gagner… et
de marquer !