Pensiez-vous réellement avant le match qu’il était possible
de prendre trois points ?
Mehdi Méniri : Honnêtement, nous étions
partis pour prendre un point. Nous savions qu’il y avait quelque chose
à faire mais aller au Vélodrome en disant qu’on va y chercher
une victoire n’est vraiment pas évident. Nous avons entamé
ce match sérieusement. Nous étions solides défensivement,
solidaires. Après, peut-être que les Marseillais nous ont pris
un peu de haut. Mais nous, nous étions prêts à prendre tout
ce qui était à notre portée.
Qu’as-tu ressenti après
avoir marqué ce but ?
M.M : Ca n’est pas parce qu’il est inscrit au Vélodrome
que ce but est plus beau qu’un autre. Evidemment, c’est toujours
un plaisir de faire trembler les filets mais je n’ai rien ressenti de
plus que la joie du buteur.
Quelle est l’ambiance au
sein du groupe ? Vous devez être soulagés…
M.M. : Lorsqu’on gagne, l’ambiance est forcément
meilleure. En plus, nous sommes proches du maintien et nous venons de l’emporter
au Vélodrome. Donc tout va bien. A mon avis, il nous manque encore deux
points pour être tranquilles.
Vous venez de prendre sept points
en neuf possibles et avez encaissé un but en trois matches. Quelle est
la force de l’équipe actuellement ?
M.M. : En ce moment, nous abordons les matches sans pression.
En début de championnat, nous avions la peur au ventre. Ce n’est
plus le cas. Désormais, nous jouons libérés avec la volonté
de faire le jeu. De plus, nous avons retrouvé une certaine solidarité.
Nous jouons les uns pour les autres et cela se ressent logiquement dans les
résultats. Lorsque chacun joue pour soit, ça ne peut pas fonctionner.
Défensivement, nous sommes sans doute un peu plus concentrés aussi.
Parlons un peu de ton avenir.
Qu’en est-il actuellement (ndlr : Mehdi Méniri est en fin de contrat
à l’issue de cette saison) ?
M.M. : Je suis prêt à rester à Metz. J’entend
beaucoup de personnes qui me demandent si je vais rester. Mais encore faut-il
que les dirigeants du club aient envie de me conserver. Actuellement, ils ne
m’ont fait aucune proposition donc il est logique que j’envisage
pour l’instant mon avenir ailleurs. Je donnerais la priorité au
club avant de signer quoi que ce soit mais j’ai déjà commencé
à étudier les offres qui me sont parvenues de l’extérieur.
Il y en a qui viennent d’Allemagne, d’Angleterre et cela commence
à arriver de clubs français.
Comment allez-vous aborder la
rencontre de samedi face à Lyon ?
M.M. : C’est un match à jouer. Nous jouons face
à une très bonne équipe qui va certainement finir championne
de France une nouvelle fois. S'ils gagnent samedi, ils auront fait 90% du travail
et le titre sera à portée de main. Nous allons donc devoir leur
mettre des bâtons dans les roues car ils vont nous prendre au sérieux,
étant donné que nous sommes dans une bonne période. Cela
ne va pas être une partie facile, mais c’est très excitant
à jouer d’autant plus que le stade sera plein. Saint-Symphorien
rempli, la meilleure équipe du championnat. Que demander de plus ?