Vous avez resigné pour deux ans en faveur
du FC Metz. Quels ont été les éléments déterminants
dans votre choix ?
J.F. : Beaucoup de paramètres ont influencé ma décision.
La chose la plus importante était d’avoir la confiance du président.
J’ai de très bonnes relations avec Carlo Molinari depuis deux
ans. Il n’y a pas de raisons pour que cela ne continue pas. Je me sens
bien au sein du club et dans cette région. Le fait aussi d’avoir
la confiance des supporters et des gens du club est une très bonne
chose.
Nous ne savons toujours pas dans
quelle division jouera le FC Metz la saison prochaine. Ca n’a pas influencé
votre choix ?
J.F. : Non, pas du tout. On ne maîtrise pas tout en
football. Si, par malheur, nous devions descendre à nouveau en Ligue
2, je n’aurais pas terminé ma mission. Nous jouerons alors pour
remonter directement parmi l’élite. Pour moi, ce paramètre
n’a pas joué. La chose la plus importante était d’avoir
la confiance du président. Il m’a dit : « Que l’on
soit en Ligue 1 ou en Ligue 2, il n’y a pas de problème pour que
l’on continue ensemble. » Et ça, pour un entraîneur,
cela n’a pas de prix.
Vous avez intégré
à l’effectif de très jeunes joueurs. Allez-vous chercher
des cadres pour compléter votre équipe la saison prochaine ?
J.F. : Nous avons déjà commencé à
y réfléchir avec le président. Nous avons de jeunes joueurs
qui représentent l’avenir du club. A nous de bien les encadrer
avec des joueurs d’expérience qui ont un bon état d’esprit.
Dans le football de haut niveau, et qui plus est dans des clubs comme le FC
Metz, c’est quelque chose d’important. Il nous faut des hommes qui
véhiculent les mêmes valeurs qu’ont les gens de la région.
Mais pour l’instant, et le football est ainsi fait, la seule chose qui
me préoccupe est le maintien en Ligue 1 et les cinq matches qui nous
reste. Je pense que nous le méritons mais tant que nous n’avons
pas les points, nous ne sommes pas à l’abri.
Vous allez désormais prendre
la direction de Guingamp (ndlr : Cette interview a été réalisée
à l’issue de l’entraînement, mercredi matin)…
J.F. : Oui, je vais aller voir la rencontre amicale entre
le Sénégal et Guingamp. Tout d’abord, car deux de nos joueurs
y participeront sûrement (Djiba et Gueye). Ensuite, afin de discuter avec
Guy Stephan, le sélectionneur, de un ou deux joueurs sur lequel le club
a des vues.
Samedi prochain, vous vous déplacez
à Marseille. C’est un club que vous connaissez bien…
J.F. : L’équipe a trouvé un bon équilibre
depuis quelques matches. C’est un match important pour l’Olympique
de Marseille. Nous allons certainement jouer devant 50 000 spectateurs. Pour
la plupart de mes joueurs, ce sera la première fois qu’ils fouleront
cette pelouse. Nous allons essayer de bien nous préparer sans nous mettre
trop de pression car c’est toujours une soirée
spéciale.
Pensez-vous que Marseille aura
déjà la tête à son match de coupe d’Europe
?
J.F. : Il n’est pas impossible qu’inconsciemment
certains cherchent à se ménager ou à éviter la blessure.
Ce qui est important avant tout est la qualité de notre match. Si nous
arrivons à nous dégager de la pression et à jouer notre
football sans nous poser de questions, nous pourrons leur poser des problèmes.