beaucoup d’encre. Après que Marca (presse espagnole) ait révélé
la signature du gardien messin à Valence (actuellement second de première
division espagnole) se sont succédées toutes sortes d’hypothèses
plus ou moins fondées. De son côté, Carlo Molinari a accepté
de mettre les choses au point. « Les règlements en vigueur
actuellement dans le football font que nous ne sommes pas maîtres de la
situation (voir dernier paragraphe). Un joueur possédant un contrat espoirs
peut tout à fait signer à l’étranger sans que nous
ne puissions rien faire. »
Tout comme les supporters du club à la Croix de Lorraine,
le président messin ne sait pas à quel saint se vouer. «
A l’heure actuelle, nous n’avons eu aucun contact officiel de la
part du club de Valence. Quant au joueur, il nous dit qu’il n’a
rien signé. Nous lui avons proposé en début de saison de
passer professionnel mais il a refusé, préférant attendre
pour voir les solutions qui s’offriraient à lui. Ici au club, il
y a toujours un contrat qui est prêt et qu’il est censé passer
signer. Maintenant, c’est au joueur de réfléchir et de faire
un choix de carrière. Le FC Metz n’est pas maître de la situation.»
Le club lorrain pourrait donc subir la même mésaventure
que l’AJ Auxerre, qui avait vu le jeune Sissoko rejoindre le club valencian
sans pouvoir demander la moindre indemnité de transfert. Les règlements
FIFA stipulent en effet qu’un joueur possédant un contrat «
espoir » est obligé de signer son premier contrat professionnel
dans son club formateur… à moins qu’il ne signe à
l’étranger. Dans ce cas, le club formateur n’a aucun moyen
de s’opposer au départ du joueur ni de négocier une indemnité
de transfert. Le club acquéreur doit toutefois lui verser des «
indemnités de formation », une somme proportionnelle au nombre
d’années passées par le joueur au centre de formation. Celle-ci
est malheureusement bien souvent inférieure à la réelle
valeur financière du transfuge.