Comment s’est passée ton intégration
au sein du FCMetz ?
Toifilou Maoulida : Tout s’est très bien passé. J’ai
été très bien accueilli par les joueurs, les dirigeants,
les supporters. Je connaissais déjà Grégory Proment, Pape
Thiaw ou encore John Jager que j’ai croisé en sélection
espoirs. De plus, le fait que l’effectif soit composé de joueurs
de ma génération a facilité la prise de contact.
Que penses-tu, après ces quelques semaines,
du club et de ses structures ?
T. M. : J’ai trouvé le club tel que l’on me l’avait
décrit : familial, avec un très bon staff et un très bon
président qui est toujours derrière nous. Il est venu nous voir
lors des deux matches amicaux, c’est quelque chose d’important,
ça fait plaisir. Je suis satisfait d’avoir rejoint
un club qui a un bon état d’esprit.
Tu rencontres ton ancien club samedi. Auras-tu un petit pincement au cœur au moment de rentrer sur la pelouse ?
T. M. : Bien sur. Montpellier, c’est mon club formateur. J’y ai
passé mes plus belles années en tant que footballeur. C’est
là haut que j’ai signé mon premier contrat pro, grâce
à des gens qui m’ont formé et qui m’ont fait confiance
par la suite. J’ai gardé de très bons contacts avec certaines
personnes là-haut. Mais une fois le coup d’envoi donné, je mettrais
tout ça de coté et je ne penserais plus qu’à la victoire.
Y-a t-il des similitudes entre Montpellier
et Metz ?
T. M. : Oui ce sont deux clubs qui se ressemblent énormément,
avec deux présidents très proches de leurs clubs, et une ambiance
familiale. C’est la raison pour laquelle je me plait ici à Metz.
Est ce que ces deux matches amicaux t’ont
permis de retrouver des repères ?
T. M. : Oui. Ces deux rencontres m’ont fait du bien. Je n’avais
fait qu’un match avec Rennes et je n’étais pas au point physiquement.
J’ai pu retrouver un peu de rythme et des automatismes avec mes coéquipiers.
Dans ce sens, la blessure de Pape Thiaw est très gênante car nous
commencions à nous entendre. On a peut-être perdu une pièce
importante de l’équipe.
Penses-tu que l’effectif est suffisant
pour atteindre l’objectif du maintien ?
T. M. : Comme l’a dit le coach, ça sera très difficile.
Il faudra être à 200% à chaque rencontre, comme à
Lille ou à Bastia. Les rencontres à domicile sont très
importantes. On ne peut plus se permettre des échecs comme ceux de Paris
ou Ajaccio lorsqu’on joue le maintien. Dans cette optique, il faudra prendre
un maximum de points sur les trois prochains matches, car nous jouons des équipes
à notre portée.