Réunie le jeudi 2 mars 2017, la Commission Supérieure d’Appel a examiné les appels interjetés par le FC Metz et l’Olympique Lyonnais (lire par ailleurs). « La Commission Supérieure d’Appel a pris la décision de rendre les deux points fermes et de les transformer en sursis, commente le président messin face à la presse. Nous sommes donc sous le coup de trois points de pénalité sur une période de douze mois. »
Pour rappel, le sursis peut être révoqué pour tout fait dont la nature se rapproche des faits ayant justifié la première sanction. Par conséquent, au moindre de jet d’objet jusqu’en avril 2018, le FC Metz perdra trois points au classement. Bernard Serin demande légitimement « aux supporters d’avoir un comportement irréprochable, sans quoi nous serions pénalisés de trois points, ce qui serait gravissime pour notre saison en cours mais également celle à venir.
Malgré la restitution des deux points, nous restons sous le coup d’une sanction sportive pour des faits qui sont imputables à des supporters. Cela laisse donc la possibilité à des supporters d’influer, non pas sur le résultat d’un match, mais sur le classement. Je veux englober dans la dénomination « supporter » des supporters du FC Metz – ou des pseudo-supporters – mais également des gens mal intentionnés d’une équipe concurrente. C’est donc quelque chose qui continue à m’indisposer, que l’on puisse avoir des menaces de cette nature, où l’on mélange les comportements de supporters. Il y a toujours dans cette décision, une confusion qui continue à me gêner.
Nous allons donc réfléchir dans les jours qui viennent, à accepter la décision ou à solliciter une conciliation auprès du CNOSF. Cela mérite réflexion. Nous avons jusqu’au 17 mars pour prendre une décision. »