Paul Fischer : «C’est d’abord le derby des supporters !»

Paul, avez-vous des souvenirs particuliers en
matière de derby lorrain ?

Paul Fischer : «Pas trop car je n’en
ai joué que quatre ou cinq, souvent empêché par des blessures.
En fait vous savez le derby lorrain enflamme davantage les supporters des deux
camps que les joueurs entre lesquels il n’y a pas véritablement
d’animosité. Je me souviens cependant qu’avec Sylvain Kastendeuch
ou Philippe Gaillot tout se passait parfaitement…mais d’un autre
côté cela permet d’entretenir une forme de mythe.»



Comme Metz, l’ASNL est engagée sur
les trois tableaux mais on suppose que la priorité va au championnat.

P.F : «C’est une évidence car
jouer les trois compétitions pose forcément problème dès
lors que nous n’avons pas un effectif pléthorique…mais vous
savez aucun joueur, aucun coach ne débute une rencontre dans l’intention
de la perdre. Dans la situation où nous nous trouvons, il est clair toutefois
que nous allons nous attacher à faire tourner, à apporter un peu
de sang neuf dans l’équipe.»



Depuis quelque temps les choses semblent s’améliorer
pour Nancy.

P.F : «Les résultats sont devenus
positifs ce qui a permis notre intégration à Pablo et à
moi-même. Les joueurs adhèrent au discours, au changement de méthode.
On verra avec le temps ce que cela peut donner véritablement.»



Quel est votre rôle exact ?

P.F : «Je m’occupe de la préparation
physique mais avec Pablo je parle aussi tactique et composition d’équipe
car nous avons des visions du football assez proches.»



Votre sentiment sur le FC Metz ?

P.F : «Je crois qu’ils vont être
dans le coup pour la montée. L’effectif est intéressant
et le coach est un homme que j’apprécie. On sent les Messins peut-être
un peu moins bien en ce moment mais ils manquent aussi de réussite comme
contre Toulouse, un match que nous étions venus voir avec Correa.»



Dernier petit mot sur le derby : la tension monte-t-elle
?

P.F : «On perçoit effectivement une
certaine effervescence comme à chaque derby du reste et je pense qu’il
y aura du monde.»