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Joseph Nduquidi : « Continuer sur ma lancée »

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Joseph, vous étiez quel type de garçon ?

« J’étais un petit garçon bien éduqué, toujours à l’écoute. J’ai toujours aimé être entouré et passé du temps avec mes amis et ma famille. J’avais toujours le sourire. Honnêtement, je pense que je n’ai pas beaucoup changé. Je continue à écouter avec autant d’attention les conseils au quotidien et pour l’instant, cela me réussit bien. Alors je ne compte pas m’arrêter là ! »

Pouvez-vous nous citer quelques moments marquants vécus au centre de formation messin ?

« Je dirais les championnats de France, en préformation, que l’on jouait au Stade de l’Arsenal. C’était mes années en U14 et U15. J’ai passé des moments magiques avec mes coéquipiers. Ce sont les souvenirs qui me viennent immédiatement en tête.  »

Quelles sont les personnes qui vous ont marqué à cette période ?

« En préformation, je pense à Sébastien Allieri, mon coach en U15. Il m’a aidé à prendre confiance en moi et m’a permis de croire en mes rêves. Il me répétait, qu’avec mon potentiel, j’étais en mesure de me fixer des objectifs élevés. Qu’il était important de croire en ses rêves et de repousser les limites qu’on se fixe inconsciemment. C’est ce que je continue à faire aujourd’hui, je nourrie de nombreux espoirs pour le futur. J’ai aussi lié des amitiés fortes avec certains de mes coéquipiers dont Dylan Ourega. J’ai joué avec lui pendant plus de cinq ans. Il y a aussi Morgan Bokele et Arthur Atta, que j’ai côtoyés au Centre de formation. Ce sont des personnes qui me sont chères et avec qui je garderai contact toute ma vie ! »

Pouvez-vous nous raconter vos premiers entraînements avec les professionnels ?

« C’était avec le coach Frédéric Antonetti et je m’en souviens très bien. J’étais tellement content de pouvoir m’entraîner avec les professionnels, j’ai pu apprendre aux côtés de grands joueurs comme Farid Boulaya ou Jemerson notamment. J’avais l’habitude de les voir en match, depuis la Tribune Nord du Stade Saint-Symphorien, et là j’étais sur le terrain avec eux. C’était que du bonus.  »

Nouvelle saison, nouveau staff. Comment vivez-vous ce changement ?

« Effectivement, le club a accueilli un nouveau staff. C’est un nouveau chapitre qui s’ouvre. La façon de travailler est totalement différente et je dois dire qu’elle me convient bien. Je fais tout pour donner satisfaction au coach et continuer à grandir. »

Depuis le début de la saison 2024-2025, vous avez connu plusieurs titularisations. Vous sentez-vous en confiance ?

« Aujourd’hui, j’ai pleinement confiance en mes qualités et en mes coéquipiers. Je compte travailler d’arrache-pied pour continuer sur cette lancée et signer de bonnes performances tout au long de la saison. Selon moi, cet exercice 2024-2025 doit être ma « saison déclic » durant laquelle je me dois de montrer le meilleur de moi-même et m’exprimer de plus en plus pendant les matches, et ce de façon constante. »

Quel est votre état d’esprit avant de démarrer un match ?

« Je me concentre au maximum, j’écoute un peu de musique et des louanges. Quand l’échauffement arrive, je pose mon casque et j’active le mode match. Je suis focus à 100 % et j’attends qu’une seule chose : que l’arbitre siffle le début de la rencontre. »

Est-ce que vous avez un petit surnom dans le vestiaire ?

« Je ne suis pas certain de pouvoir tous les dire (rires), disons que j’ai plusieurs surnoms. Ismaël Traoré m’appelle parfois « Nduque ». D’autres coéquipiers me surnomment « El fouf ». Si vous voulez savoir l’histoire derrière ce deuxième surnom, il faut demander à Morgan Bokele ! »

Après la victoire face au Paris FC, vous avez lancé le cri de guerre. C’est donc vous qui avez la plus belle voix du vestiaire ?

« La plus belle voix, je ne sais pas (rires), je vous laisser juger avec la vidéo ! Je pense qu’il y a des personnes qui font les cris de guerre mieux que moi mais sur le moment, avec l’émotion, je tenais vraiment à le faire. Malheureusement, on ne m’a pas suivi, ils n’ont pas chanté. Ce sont toujours des bons moments. J’en avais déjà fait quelques-uns avec la réserve, ce n’était pas mon premier. Mais généralement, ils sont plus réussis ! »

Qu’aimez-vous faire en dehors du foot ?

« J’aime passer du temps avec ma famille, aller au bowling ou au cinéma. En dehors des terrains, je suis comme tout le monde. Je vais au restaurant avec mes proches et parfois au karting. Cela me permet de garder les pieds sur terre. Je retourne aussi souvent à Forbach, chez mes parents. Pendant mes jours off, j’essaye de profiter de mon entourage au maximum. »

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