Fali, vous voici au FC Metz depuis un an, presque jour pour jour. Qu’ont changé ces douze derniers mois pour vous ?
Fali Candé : « Beaucoup de choses ! J’avais déjà progressé durant mon passage au Portugal, mais j’avais hâte d’apprendre davantage en rejoignant le FC Metz. Personnellement, cette première année en Moselle a rimé avec succès, aussi bien professionnellement qu’humainement. J’en suis fier et heureux, et je veux que cela continue ! »
Quelle était votre image de la France avant de vous engager ici ?
F.C. : « Je savais que c’était un pays où il fait bon vivre. Je pense surtout d’un point de vue économique, parce qu’il y a de l’emploi. Je suis très content de mon cadre de vie à Metz. C’est un endroit paisible et je m’y plais beaucoup. J’ai juste eu du mal à m’habituer au froid (rires) ! Mais j’aime beaucoup la ville. Les gens ont été très accueillants avec moi, tout comme les supporters du club ».
Parlons de votre apprentissage de la langue française, qui a été très rapide …
F.C. : « Je pense que j’ai des facilités pour apprendre de nouvelles langues. J’apprends vite, surtout grâce à l’aide de mes coéquipiers. Plusieurs membres de ma famille habitent en France, et ils m’ont entraîné lors de mon arrivée à Metz. Dans le vestiaire, certains aiment me taquiner quand je cherche mes mots, comme Koffi Kouao (présent aux côtés de Fali Candé lors de l’interview et qui l’a effectivement beaucoup taquiné, NDLR) ou Lenny Joseph ! Mais cela m’aide à progresser aussi ».
La naissance de votre fils a également eu un impact sur votre vie ici …
F.C. : « Il est vrai que son arrivée m’a changé en tant qu’humain. Ma femme et mon fils vont bientôt me rejoindre en France. Cela a été une étape importante. Nous sommes très heureux de sa naissance. Pour moi, ce sera une motivation en plus dans mon quotidien ».
Être bien dans sa peau a forcément une incidence sur vos prestations sur le terrain …
F.C. : « Oui, quand on est heureux dans sa vie, quand la confiance est avec vous, on peut apporter beaucoup plus sur le terrain. On se sent tout de suite plus à l’aise. À l’inverse, quand tu n’es pas heureux, tu dois consentir à des sacrifices. C’est toujours difficile à vivre pour n’importe qui ».
Comment décrivez-vous votre relation avec le public messin qui semble beaucoup vous apprécier ?
F.C. : « Les supporters sont dévoués pour le club. Il faut qu’on travaille pour eux. Ils nous soutiennent beaucoup au Stade. On doit essayer de les rendre heureux à notre tour. Quand je suis venu ici, ils m’ont bien accueilli. Cela m’a vraiment fait plaisir, et cela continue aujourd’hui ».
Vous semblez avoir rapidement oublié la relégation de la saison passée pour laisser place à de nouveaux objectifs …
F.C. : « C’est vrai que la relégation a été un obstacle qu’il a fallu surmonter. Mais cela est aussi vrai pour toute l’équipe. Ceux qui, comme moi, ont vécu cette fin de saison ont réussi à l’oublier. On a eu la mentalité pour y parvenir. Désormais, on est tous focalisé sur cette saison et sur notre série positive qu’on a enclenchée récemment ».
Justement, le mot de la fin sur la dynamique actuelle de l’équipe …
F.C. : « Je dirais que tout se passe bien pour le moment. C’est beaucoup plus agréable de travailler quand on a enclenché une série comme celle-ci. Tout le monde est motivé. Le groupe se connaît mieux. Si on continue dans cette dynamique, l’avenir va nous sourire. On va tout donner pour réussir ».