Vincent, le FC Metz est sur le point d’achever sa deuxième trêve internationale de la saison. Diriez-vous que cette pause a fait du bien au groupe ?
Vincent Pajot : « On aurait préféré entamer cette trêve avec une victoire, mais elle nous aura permis de nous reposer, et de travailler même s’il manquait plusieurs joueurs. On a travaillé un peu différemment en leur absence. Maintenant, on a tous hâte de reprendre et d’essayer de décrocher une victoire ».
Malgré quelques points perdus en fin de match, peut-on dire que le contenu proposé jusqu’ici reste satisfaisant ?
V.P. : « Par séquences, oui. On arrive à faire de bonnes périodes, et sur des moments-clés, que ce soit au retour des vestiaires ou en fin de match, on est parfois absent. C’est ce qui nous coûte des points, c’est dommage. Mais il y a quand même des bases. Tout n’est pas parfait, on poursuit notre travail. On doit faire preuve d’exigence, de responsabilité. On n’a pas encore rectifié le tir, et il faudra le faire pour éviter de perdre des points à nouveau ».
Sur le plan personnel, comment avez-vous vécu la saison 2020-2021 rendue difficile à cause des blessures ?
V.P. : « C’était dur, même si un joueur doit être préparé à cela. C’était difficile d’être présent au quotidien et de ne pas pouvoir aider mes coéquipiers. Mais, à 30 ans, je sais ce que c’est. Ce sont des choses qui font partie d’une carrière ».
En ce début de saison, vous occupez une place importante dans l’entrejeu messin. Comment vous sentez-vous ?
V.P. : « Plutôt bien. Après, le plaisir vient avec la victoire, donc il y en a un peu moins. L’important était de renouer avec le football. Mais il manque les succès pour que ce soit vraiment bien ! On mérite un peu plus de points, un peu plus de joie. J’espère que ça va venir ».
Ce dimanche, vous croiserez la route de votre club formateur, le Stade Rennais. Est-ce un moment particulier pour vous ?
V.P. : « Cela fait plusieurs années que j’ai quitté Rennes. Au fil du temps, on connaît de moins en moins de monde. Les premiers mois qui ont suivi mon départ, c’était particulier. Il y a un peu mois d’attache aujourd’hui, mais cela reste un plaisir de les rencontrer. J’ai suivi leur évolution, c’est toujours un super club ».
Durant vos années rennaises, vous avez eu le privilège de disputer la Ligue Europa. Quel souvenir gardez-vous de ces rencontres européennes ?
V.P. : « Quand on joue l’Europe, le quotidien est différent. Les semaines de préparation et les déplacements changent de l’ordinaire. C’est quelque chose de super à vivre, j’espère que certains joueurs de l’effectif pourront connaître cela. Ça amène beaucoup d’expérience. Je me souviens de mon premier match en Ligue Europa à Belgrade, en 2011. C’était impressionnant ! C’est l’une des atmosphères les plus folles que j’ai vécues dans ma carrière ».
Dans le vestiaire messin, vous semblez être particulièrement proche de Matthieu Udol …
V.P. : « Oui, on s’entend super bien ! Ce n’est pas le seul, mais on s’entend super bien avec Matthieu parce que c’est un charrieur ! Cela fait partie des petites affinités. Après, je m’entends bien avec tout le monde, pour entretenir les liens avec tous les joueurs ».
Au quotidien, vous semblez avoir toujours le sourire. Aimez-vous rester positif en toute circonstance ?
V.P. : « J’essaie d’être positif, et d’avoir des liens avec tout le monde malgré les générations et les différences de culture ou de langue. C’est aussi mon rôle de montrer l’exemple, d’être positif, de ne pas lâcher, d’être toujours à 100%. C’est pour cela que c’est un peu frustrant de ne pas avoir les résultats qu’on mérite. Mais comme le coach l’a dit, on sera récompensé sur la durée ! ».