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Disparition de Jean-Marie Schiffmacher

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Il était de ces personnes qui vous marquent à vie, qui marquent votre vie. La voix forte, le ton toujours jovial, Jean-Marie Schiffmacher trônait dans son bureau du rez-de-chaussée du FC Metz et accueillait toujours ses visiteurs au son d’une bonne blague ou d’une expression idiomatique dont il avait le secret ; langage châtié ou fleuri, selon la tête du client.

En novembre 2001, il avait franchi le pas et rejoint ce FC Metz qu’il aimait tant et dont il avait auparavant relaté le quotidien durant de nombreuses années, matin après matin, semaine après semaine, dans les colonnes du Républicain Lorrain. 

Journaliste reconnu par ses pairs, Jean-Marie Schiffmacher était au « RL » ce qu’Antoine Blondin était au Tour de France. Ses analyses, interviews et comptes rendus étaient attendus avec impatience par les lecteurs. Durant cette trentaine d’années au sein de la rédaction du quotidien régional, il avait fini par tisser, grâce à sa plume caractéristique, des liens forts avec les lecteurs et fidèles du club messin.

Au cours de ces années passées le stylo à la main, une amitié s’était nouée avec Carlo Molinari. Celle-ci l’avait conduit, au début des années 2000, à prendre en charge la communication du club grenat. Son expérience des médias, sa connaissance du club et sa passion pour les Grenats avaient convaincu le Président Molinari de le recruter.

Il laissera de ces cinq années passées au 3, allée Saint-Symphorien, l’image d’un grand costaud qui savait, par quelques mots bien choisis, vous remonter le moral ou vous faire rire. Incollable sur les anciens joueurs du FC Metz, il pouvait passer des heures à refaire le monde grenat avec Bernard Zénier. Jean-Marie était avant toute chose un passionné. Une page du Club se tourne avec lui, car il avait réussi à devenir une partie de l’histoire du FC Metz. 

« La disparition de Jean-Marie Schiffmacher me cause une peine immense. Je perds non seulement un ami, mais également un confident de la première heure. Au-delà de ses connaissances du métier de journaliste, il était un supporter sincère, très attaché à notre Club. Avec lui disparaît l’un des journalistes qui étaient attachés à la vie des Grenats, et pour qui je garde mille souvenirs et des moments inoubliables que nous avons partagés ensemble » confesse Carlo Molinari.

À son épouse Chantal, à ses deux fils, Jérôme et Benoît, qu’il aimait tant, l’ensemble du FC Metz présente ses plus sincères condoléances.

Vendredi dernier, le FC Metz a perdu un ami, un frère. On n’est plus des lapins de six semaines, Schiff, mais tu vas quand même sacrément nous manquer.

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