L’air corse a fait du bien à l’équipe messine. Revenus d’Ajaccio avec leur première victoire depuis cinq matches, les joueurs de José Riga en ont profité pour reprendre quelque peu confiance en eux et en leur capacité d’être de solides prétendants à la montée en Ligue 1. S’ils n’ont jamais quitté le podium depuis qu’ils y étaient grimpés lors de la troisième journée de championnat, les Messins avaient toutefois, il ne faut pas se le cacher, baissé le pied depuis plusieurs semaines. Dans le contenu de leurs prestations mais aussi, et c’est plus gênant, dans leurs résultats.
Cette période moins facile, pas encore vraiment difficile, s’est notamment soldée par leur première défaite (et la seule à ce jour) de la saison face à la lanterne rouge à la fin du mois de septembre (1-2) et par deux autres matches nuls à domicile, plutôt heureux, face à Nancy (0-0) et Clermont (2-2). Le point commun de toutes ces sorties automnales ? Une irrégularité dans la qualité du jeu produit au sein d’un même match et une inefficacité offensive relativement patente.
Le succès au stade François-Coty d’Ajaccio, sur la plus petite des marges et grâce à un but malin de Juan Falcon (le Vénézuélien a au passage retrouvé le chemin des filets après dix mois de disette), n’a vraisemblablement pu résoudre à lui seul tous les problèmes d’une équipe messine dont on sait qu’elle dispose des qualités pour faire bien mieux. Peut-être. Mais aucun entraîneur ne dira le contraire : la victoire est le meilleur des remèdes au doute, à la fébrilité et à l’inefficacité. En cela, le résultat ramené de l’Ile de Beauté il y a une semaine pourrait s’avérer un déclic salvateur et le meilleur répulsif à l’encontre de ces manques un peu empoisonnants.
Et puis, un candidat à la montée se doit aussi, surtout, d’être maître à la maison. Le FC Metz doit donc le redevenir, et la réception du Paris FC doit être la première pierre de cet édifice imprenable. Auteur d’un début de saison correct, l’autre club de la capitale a peu à peu laissé filer la pelote et pointe aujourd’hui à la quinzième place de la Ligue 2. Il perd pourtant très rarement, autant que le club lorrain : seule l’AJ Auxerre est en effet parvenue à défaire le Paris FC en Ligue 2 cette saison (2-0 le 02 octobre). Mais voilà, il gagne aussi très peu : une seule fois en tout et pour tout, à domicile face au Havre (3-0) et cela remonte déjà au 14 août ! Le reste ? Dix matches nuls, qui démontrent une certaine solidité et qui n’aident guère à avancer.
Durant l’été, les Grenats s’étaient déjà mesurés aux hôtes du Stade Charléty, c’était en Coupe de la Ligue : ils l’avaient emporté après les prolongations (1-2) grâce à des buts de Ngbakoto et Bussmann. Le second, transféré à Mayence durant le mercato, ne sera pas là pour vivre la deuxième confrontation contre les Parisiens. Ce sera également le cas de José Luis Palomino, deuxième joueur le plus utilisé depuis le début du championnat (14 matches) : l’Argentin, pilier de la défense centrale messine, est en effet suspendu pour l’occasion. José Riga a donc rappelé dans le groupe Sezer Özmen, l’autre gaucher de l’arrière-garde, et devrait conserver sa confiance à Jonathan Rivierez, auteur d’un bon match à Ajaccio pour son grand retour à la compétition après huit mois d’absence. Avec pour tous un seul mot d’ordre : enchaîner !
FC METZ – PARIS FC
13ème journée de Ligue 2
Vendredi 30 octobre 2015 à 20h00
Stade Saint-Symphorien
Match à suivre en direct et en intégralité sur www.fcmetz.com et Twitter @FCMetz_Officiel (live-tweet), D!rect FM 92.8 (live audio) et beINsports 2 (match directeur du Multiplexe L2)
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